16 décembre 2010

Sphériques !






















Montréal se fait belle.
Montréal s'illumine !
Montréal profite de l'hiver au lieu de pester contre !
C'est magique !
Lumineux et ça fait du bien à l'âme !

29 novembre 2010

En plein coeur

Il existe dans ce monde des aberrations si grandes qu'il est impossible de les nommer sans avoir une larme, non deux, qui montent jusqu'à nos yeux, parce que notre coeur est trop plein d'émotions.
J'ai été témoin d'une d'entre elles par un soir froid d'automne. Un soir qui avait glacé le sol et mit de la neige sur l'herbe et dans les champs.
Cette aberration, comme c'est souvent le cas, porte un nom, la mort.
La mort d'une femme.
Qui est l'enfant d'une autre femme.
Qui est la soeur d'une autre femme aussi...
Qui est la mère d'une autre femme en devenir.
La mère aussi d'un enfant, presqu'un homme. Qui les larmes aux yeux embrassait sa douce devant sa mère, qui comme ça, semblait dormir.
Figée et trop maquillée pour la circonstance.
Mon regard, mon coeur plutôt c'est porté bien plus sur la petite fille, ce petit bout de chou qui semblait vivre en dehors de son corps, en dehors de tout ce qui se déroulait dans ce salon funéraire.
Des joues roses, presque blanches, des taches de rousseurs et des yeux magnifiques.
Des yeux d'enfants qui recherche l'amour, qui veut et souhaite à tout prix un peu d'attention. Et qui veut rire.
Ce petit bout de fillette, qui sera bientôt grande est venue me toucher en plein coeur.
Quand de son sourire et de ses rires elle est allé chercher sa grand-mère, a sauté en dansant un peu, pour enfin se blottir très fort dans ses bras.
Dans tous les gestes il y avait cette supplication : "garde moi très fort près de toi."
...
Puis.
Dans un geste enfantin et doux et beau, elle s'est assise sur le cercueil de sa mère, comme on le fait sur le bord du lit quand on veut embrasser les dormeurs.
Elle a regardé sa mère, je ne voyais pas ses yeux, je ne voyais que son profil, que sa gorge qui bougeait, nouée peut-être...
Et j'ai vu ses mains de petites filles caresser les mains de sa mère.
Et puis zou. Elle a sauté en bas du cercueil et s'en est allé vers des bras bien vivants, des bras bienveillants....
Cette enfant, orpheline.
À jamais.
Elle l'était (et c'est probablement ce qui me touche tant...) bien avant que sa mère ne meurt. Cette petite fille vit dans un foyer d'accueil depuis un bout déjà.
Sa mère pour elle est partie depuis longtemps.
Mais maintenant elle est partie pour vrai.
Aucune possibilité de retour.
Ce n'est plus un jeu de cache cache avec la vie.
La possibilité du retour vers le sourire natal, vers les bras qui l'ont bercés tout bébé ne sont plus.
...
Existe-t-il une bonne nouvelle lorsque l'on perd sa mère si jeune ?
Peut-être...
À partir de maintenant, qu'elles que soient ses défauts, ses talents ou ses pires manquements, cette femme, sa mère, fera partie de la légende de sa vie.
Dès à présent, ce petit bout de chou, pourra magnifier les souvenirs et se faire une mère plus grande que nature.
...
Je pense à elle constamment depuis ce soir si froid.
J'ai été touchée en plein coeur.
Et quand le coeur est touché....
...
N'est-ce pas ?

24 novembre 2010

Question....

Pendant que les arbres nus découpent le ciel avec beauté et netteté, je suis assise et je constate l’état qui m’habite depuis quelque temps.


Je me sens torturée par mes mille et un visages, par les mille et une choses que je souhaite réaliser.


Il y a le temps gris aussi. Les ombres qui s’allongent très rapidement sur l’asphalte du stationnement de mon travail. Ma fenêtre donne sur ce lac de voiture, mais elle aimerait mieux, tout comme moi j’en suis certaine, faire face à la mer ou à une rivière... Elle se contenterait d’une forêt et moi aussi!


J’ai des envies d’exils...


J’ai la vague impression que mon âme n’arrive pas à se mettre en phase avec la mère et la belle-mère que je suis et la grande amoureuse qui habite tout mon être. Il n’y a que peu d'espace pour l'amoureuse et ses grands sentiments, dans une famille de quatre adolescents. Rien de neuf sous le soleil, ni les nuages n’est ce pas? La réalité d'une femme essoufflée qui a du mal à trouver du temps pour mettre du rouge sur ses lèvres le matin et à faire un peu d’ordre dans sa tignasse avant de partir travailler! Alors imaginez dans quel état je me retrouve le soir venu, quand tout ce beau monde est couché? Eh bien, je suis souvent sous les couvertures en même temps et dans un état plus près du sommeil que de l'enjôleuse.... 


Lorsque mes deux enfants étaient bébés, je me disais tout bas que lorsqu’ils seraient grands j’aurais du temps, enfin! Mais la maternité ne ressemble jamais, enfin pour moi, à une pub de lait, ou de Nutella!


Plus L. grandit, moins j’ai de prise pour la retenir sur terre et la convaincre de rester saine et en santé. La convaincre de s'ancrer dans les études, de se trouver des rêves, des buts. Elle s’envole très haut dans les sphères mentales des rêves irréalisables. Ensuite, elle déchante, se dévalorise et se met dans des états illicites et compliqués. Je la regarde et lui tends la main. Elle n’en veut pas, ou si peu. Elle est grande maintenant, elle sait et elle est capable. Je me rappelle alors la chanson de Jean Gabin et je me dis que les années vont peut-être venir à bout de lui montrer le chemin. Ou un chemin moins difficile. On est loin de ce que j’imaginais vivre avec mon adolescente à l’aube de sa majorité...


Avec Oli, la vie semble plus douce... Si on ne parle pas de scolarité. Il s’ennuie sur les bancs d’école, rêve d’être ailleurs et pense à mille choses. Mais pas à la matière enseignée... Il doit travailler fort pour arriver à atteindre ses buts... Et je dois mettre les bouchées doubles avec lui pour l’aider... Comme quand il était petit. Je trouve difficile de trouver cette patience d’ange que d’autres semblent avoir naturellement. J’ai l’impression que cette qualité n’est pas venue avec ma fabrication...


Il y a la belle rousse aussi. À la croisée d’un chemin sinueux. Celui de l’estime d’elle-même et de la recherche de la personnalité. Un beau chemin, mais il peut y faire si sombre parfois... Je ne retournerais pas à mes 14 ans pour rien au monde. Alors, j’imagine sans peine comment elle se sent tout à l’intérieur... J’essaie de l’éclairer un peu. Je profite du fait que je ne sois pas sa mère... Parce que tout le monde le sait n'est-ce pas? Une mère, ça ne sait pas ces choses-là...


Et il y a la petite Mamie... 10 ans. Remplie d’ingéniosité, d’assurance et de certitudes... comme on peut en avoir à cet âge... Brillante, elle prend la lumière existante et la tourne sur elle ce qui fait briller ses yeux.


Avec tous ces défis et les émotions qu’entraîne la vie avec ces personnes magnifiques... J’ai de la difficulté à trouver ma place comme femme, comme amoureuse. Je me rends compte que bien que l'amour soit présent et palpable... La place qui reste pour le cultiver et le nourir devient aussi petite que les défis avec les ados s'agrandissent. Ayant déjà vécu un échec amoureux, la peur au ventre de ne pas savoir comment faire surgit très fort en moi.


Comment on fait dites-moi? Et vous... Comment faites-vous ?

15 novembre 2010

angles droits

C'est seulement depuis que je tiens un appareil photo à la main que je remarque les détails d'architecture des immeubles et bâtiments qui sont tout autour de moi!
Mon regard porte sur les détails qui semblent loin de ma personnalité. Je suis fascinée par les angles droits, les gris métalliques et les endroits vastes, larges et blancs.
Autant quand je regarde une peinture, j'aime y découvrir les rondeurs, les couleurs éclatantes, autant quand je pose mon objectif sur un mur, une pièce ou un immeuble, je recherche la ligne droite ou les angles très prononcés.
...
Bien sûr, j'ai aussi mon penchant pour les rondeurs en architectures, mon amour des églises en fait foi, mais il y a quelque chose de tellement hors de moi dans la droiture d'une ligne.
Moi qui tergiverse, moi qui louvoie, qui *rondoie*, qui n'aime pas les chemins damés d'avance, qui préfère souvent les pentes escarpées...
J'ai une âme tout en rondeurs, qui n'aime pas les gens obtus, pointus. J'aime mieux l'ouverture d'une courbe que l'implacable assurance d'une ligne droite.
...
J'aime bien mieux les angles que les gens obtus.
Alors eh bien je m'amuse et j'explore...

13 novembre 2010

Novembre...

Novembre.
Mois de la résistance !
Je résiste aux froids qui arrivent, à la grisaille qui guette et aux vagues à l'âme que le manque de lumière apporte.
Heureusement, novembre amène avec lui, la beauté des brouillards, les paysages qui deviennent flous là bas au loin. La douceur des foulards autour de mon cou et la main de mon homme tout contre la mienne.
Novembre est le mois du retour des films visionnés sous les couvertures, du retour aux bonne soupes à l'oignon gratinées et aux longues, très longues soirées à lire en écoutant de la musique.
L'effervescence de l'été fait place à plus de lenteurs.
Je respire un grand coup, et arrête de résister, je fais place en moi au manteau d'hiver qui m'attend, à ces jolies bottes qui souhaitent faire crisser le frimas ou la neige sous leurs semelles. Je fais place en moi, à cette noirceur qui apporte aussi en elle, la lumière qu'il faut pour le repos et le calme.




 

05 novembre 2010

Regard vague...

Mais qu’est-ce qu’elle regarde comme ça au loin?

...

C’est l’été.

Elle est amoureuse.

Elle n’est pourtant pas accompagnée par l’homme qu’elle aime.

Le chemin semble sinueux.

Son choix ne semble pas le bon.

Elle fait en sorte de se souvenir à quel point elle aimait la vie avant de le rencontrer lui. Elle travaille fort tous les jours pour profiter de tous les cadeaux qu’elle lui offre, même s’il n’est que partiellement avec elle.

Ils se fréquentent et la vie n’est pas simple.

Des histoires qui n’en finissent pas de finir.

Les cœurs qui s’égrènent, deviennent miettes et fracas à force de vouloir, sans pouvoir ou encore de pouvoir et de ne pas vouloir assez... Ou assez vite.

Alors, elle regarde au loin.

Il fait soleil sur l’île où elle se trouve, mais plus loin, près du pont, l’orage gronde. Elle arrive à voir la pluie qui arrive.

Elle savoure l’odeur qui précède la forte ondée qui s’amène.

Elle sait que s’il était présent, il la tiendrait par la taille et savourerait comme elle, ce spectacle de la nature. Il est comme ça lui aussi, il voit la fête dans les orages, il ressent la beauté dans les fleurs fanées...

C’est l’été et elle est amoureuse.

Elle sait que cet amour sera présent, profond et quoiqu’il arrive, elle devra conjuguer avec ce que le sentiment apportera.

Elle le porte en elle, comme le ciel porte en lui autant la pluie et le beau temps.

Elle regarde au loin, respire, essaie de sourire et retourne boire un verre de vin.

02 novembre 2010

10 choses que j'aime.... Partie 1...

Spiruline m'a tagué pour un jeu que je trouve très sympathique.
Dire 10 choses que j'aime, je suppose afin que vous me connaissiez plus, vous qui derrière votre ordinateur vous baladez par ici.
Elle l'a fait en photo et comme c'est quelqu'un que je trouve fort inspirant... J'ai décidé de faire de même.
Je ne suis pas certaine de trouver des photos pour toutes les choses que j'aime...
Mais je m'essaie !

Le rouge !


Friches, théàtre urbain, Méphistomania
 Je trouve cette couleur attirante, enivrante. Elle a une décharge électrique en elle. La couleur de la passion mais aussi de l'agressivité. La couleur qu'on associe à l'amour, mais aussi à la guerre....
Cette couleur possède une décharge émotive forte chez moi....











Photographier des choses qui ont l'usure du temps comme apparât...
Bien que j'aime les belles choses, j'ai une fascination pour les vieilles choses usées. Quand ce sont des choses démesurées comme ce bateau, c'est encore mieux. Par un jour où le ciel semble vouloir être un personnage dramatique dans la photo... Encore mieux !
Bateau qui est dans le vieux-port depuis des lunes...



Marcher...
Prendre l'air, prendre le temps ou le faire vite !
En ville j'adore !
En campagne tout autant !
J'aime regarder les gens, les édifices, les arbres, les petites mousses...
J'aime le faire avec mon amoureux, avec la tribu.
Seule aussi.
Mon fils et ses chaussures...
On a marché, on marche et on marchera longtemps ensemble
C'est en marchant que je mets mes idées en place, que je prends des décisions importantes ou futiles...



La musique...

Ensemble Karel http://ensemblekarel.com/ensemblekarel.com/Intro.html
Me retrouver au centre d'un festival et découvrir de nouveaux groupes. Avoir dans les oreilles mes écouteurs et marcher aux rythmes de la musique qui joue. Redécouvrir un artiste ou un groupe que j'aime dans un concert.... J'aime la musique. Point !






01 novembre 2010

Le temps qui passe

Au début de la semaine j'ai été tagué par quelqu'un au loin qui m'inspire beaucoup.
Nous n'avons jamais bu de café ni de vin ensemble. De loin je l'observe, ou du moins j'observe ce qu'elle dévoile d'elle même. Les blogs c'est bien pour ça. On ne présente que ce qui nous semble intéressants, que ce qui nous émerveille et nous rend merveilleuses. La beauté de la chose avec l'écriture c'est qu'elle permet le camouflage, elle permet le paufinage.
Et c'est ce qui m'arrive.
Car je paufine, je paufine !
Je tiens à mettre en image ce qui m'allume, ce que j'aime...
Alors la note prend du temps.
En plus de la tribu qui "turbule", de l'automne qui arrive et qui engrise, sans me griser...
Et l'amour.
Ça prend du temps n'est-ce pas l'amour ?
J'avais oublié à quel point il faut se réserver des moments à éteindre les écrans, les journaux et les livres pour mieux étreindre la flamme qui brûle !
Avec 4 enfants adolescents, du temps je n'en ai pas tellement à vendre !!!
...
Je joins une photo que j'ai prise l'an passé à pareille date, avec le coeur en dessous de zéro à l'époque, je trouvais que ces hérissons de bois, lâchés comme ça en plein coeur du vieux Montréal, faisaient écho à mes tourments.
Je ne sais pas la qualité de la dites photos, car j'ai perdu dans les méandres informatiques toutes mes photos originales de 2003 à 2009... Alors c'est une version comprimée que je reprends de mon espace msn...
...
à très bientôt.

22 octobre 2010

Lumières

Le soleil devient paresseux avec nous en automne.
Il se lève de plus en plus tard et se couche de plus en plus tôt...
Il se pointe le bout des rayons, mais ne réchauffe plus autant.
Notre nez cherche les foulards doux et le bout de nos doigts des gants accueillants !
...
Mon âme en automne cherche ses repères, je suis totalement faite pour l'été !
Ma naissance s'est fait en hiver, pendant une belle tempête de neige pourtant, mais je suis moulée pour l'été.
Pour la langueur que la chaleur oblige au corps, pour la lenteur des repas pris le soir jusque tard dans la nuit.
J'aime l'automne pour ses couleurs et pour les vêtements doux et chauds que l'on remets, j'aime l'automne pour les odeurs de soupe dans la maison. J'aime l'automne pour le retour des scéances de cinéma maison.
Mais je cherche l'énergie que me procure les longues journées. Je cherche l'énergie solaire en sommes.
Le manque de lumière draine mon esprit et mon corps vers mon lit et mes oreillers et je me traîne.
J'anticipe avec peu de bonheur l'hiver qui vient, qui malgré les nombreuses festivités, est toujours trop long, trop gris, trop froid !
...
Heureusement des artistes, artisans venus de loin, sont passés maîtres dans l'art d'enjoliver la noirceur, d'atténuer les nuits trop longues.
À toutes les années ils travaillent fort pour inventer et fabriquer de magnifiques lanternes et ils nous les font parvenir par bateaux.
Une partie de l'été, des charpentiers, des architectes paysagistes, des jardiniers, des électriciens travaillent pour que la magie opère.
Et elle opère.
Les lanternes chinoises sont magnifiques.
J'arrive à croire que l'hiver qui vient ne sera pas si terne et que la lumière est là, elle n'est juste plus au même endroit.
....




17 octobre 2010

Place ville-marie...

 La nuit à Montréal, surtout l'automne, quand le froid commence à mordre les joues, il existe des endroits presque désert, des endroits, où même si c'est en plein coeur du centre ville, on est seuls.
Comme j'aime ces instants où cette ville semble m'appartenir ou elle semble appartenir à ceux qui s'y aventurent...
...
La belle rousse, jouant les modèles pour moi...
Il y a des espaces où on est si seuls que l'on peut jouer les divas, les modèles de magasines, prendre la pause et se sentir si petite dans tout cet espace, offert rien qu'à nous. Ici c'est la place Ville-Marie, le gratte-ciel le plus haut du montréal de mon enfance, maintenant il n'est plus seul dans ses hauteurs, mais je me souviens de notre fierté de voir ses phares lumineux qui tournent dans le ciel de la ville et que l'on peut voir dans les banlieues lointaines.
Je suis contente de pouvoir y créer et y jouer encore, maintenant !

12 octobre 2010

violence tragique...

Si jeune...
Mais y-a-t-il un âge pour mourir ?
Une adolescente d'une polyvalente au sud de Montréal a été battue à mort par son père.
Ce qui fait la manchette, c'est la religion du père et de la fille.
Où va aller le débat ?
Sur le fait que les musulmans ne respectent pas nos valeurs, qu'on ne devrait pas tant les accepter par ici.
Combien de pères ou de mères "québécois purs laines" sont violents envers leurs enfants ???
Et dans les cas où un père tue un de ses enfants, parle t-on de la religion catholique ?
Non.
C'est un drame, tragique.
Une adolescente est morte.
Quelle que soit la raison de la correction, on n'a pas affaire ici à une histoire de religion, mais de violence. Une affaire d'abus contre la personne.
Une histoire où la violence avec un grand V est sortie victorieuse contre la vie.
On ne connaîtra jamais le fin mot de l'histoire tragique de cet homme et de cette si jeune fille.
Ce qu'on sait par contre c'est, que partout dans le monde des petites filles, des femmes se font battre, abuser, mutiler. Par manque de connaissance, par peurs diverses, par croyances religieuses extrêmes, par histoire culturelle propre à un lieu, un pays, une région.
Il faut comprendre que la violence n'a ni race, ni couleur, ni porte-monnaie, ni saveur, ni odeur.
Elle peut être chez le voisin de pallier, chez cette cousine qu'on aime tant, chez notre ami qui aime tellement sa femme et ses enfants....
Je voudrais que tous les démagogues de la terre se taisent, au moins une minute, et en silence pensent à toute cette violence qui les habite, à toutes leurs petites guerres intestines qu'ils livrent sans merci.
Une minute de silence afin d'arrêter de propager à leur tour, la haine de ce qu'ils ne connaissent pas, une minute de silence pour penser à cette demoiselle, qui un soir bien ordinaire d'octobre, a perdu la vie, par les mains de l'homme qui était sur cette terre pour la protéger.
Et ça, ça n'a rien à voir avec la religion de quiconque.

04 octobre 2010

besoins urgents.... (!!)

Il est une question que l'on aborde très peu sur la place publique et pour causes !
Le partage avec des semblables des besoins "vitaux" de la vessie ou même pire !
...
Sur les lieux de travail, comme il peut s'avérer inconfortable de succomber à nos besoins les plus pressants, quand on sait que notre présence peut se faire sentir, sans même que l'on sache que l'on est bien assis, cachés derrière ces portes qui ne nous cache que pour les moins visuels d'entre-nous !
...
Pour la plupart, c'est un moment inconfortable, un passage obligé sans plus. Mais pour d'autres c'est carrément le calvaire, une longue attente vers le soulagement de fin de journée, une fois parvenus dans l'intimité de leur foyer.
...
Il existe aussi ce genre de personne qui peut aller faire ce dont ils ont besoin et continuer la conversation entamée dans la file d'attente, en ponctuant ses dires de "bruits de corps" bien sentis...
...
Personne ne semble confortable avec l'idée de partager ces moments avec les voisins, les collègues et amis.
Même Carrie dans Sex and the City se meurt d'avoir laissé échaper un bruit innoportun devant le magnifique Mister Big. Pas de fous rires partagés, mais un gros malaise et une fuite vers un endroit, très loin de cet écart de conduite !!!
Je ne suis jamais allé au Japon, mais il semblerait qu'ils ont un dispositif dans les toilettes publiques qui fait de la musique, pour préserver l'intimité des usagers...
Comme quoi, dans ce domaine, la distance ne change pas grand chose au tabou.
...
Vous vous demandez très certainement pourquoi ce sujet, si il est si inconfortable ?
Eh bien pour vous parler d'un événement auquel j'ai assisté cet été.
C'était dans un festival de théâtre de rue, où des prestations de toutes sortes emplissaient un grand et magnifique parc sur le bord de l'eau.
De la danse, du théâtre, des poèmes, de la musique et une scène...
Une scène où se trouvent trois toilettes chimiques.
Les fameuses toilettes bleues.
Les puantes de nature, les repoussantes, les "on n'a pas le choix-il faut ce qu'il faut"....
Elles sont éclairées par des lumières de scènes.
Il y a tout autour un air de fête. De la musique qui semble être des chants du choeur de l'armée rouge...
Et à  toutes les fois que quelqu'un en sortait....
Des applaudissements nourris et bien sentis (!!)... -Ces applaudissements venaient pour la plupart d'un dispositif relié aux portes et qui déclenchait lors de l'ouverture de celles-ci.-
Et des spectateurs !
Oui.
Car cette scène bien éclairée faisait face à une estrade, où les gens pouvaient s'asseoir et attendre.
Ce que bien sûr, nous avon fait.
Au début, croyant qu'un spectacle allait débuter et plus les minutes avançaient, nous avons compris l'ironie de la situation et nous avons bien rigolé face à cette magnifique mise en scène !

Nous avons pu y voir les gens qui en sortaient tout timides et rapidement, afin que le moins de monde possible les remarquent.
Et les autres, les vainqueurs de la bol, qui en sortaient les bras bien haut des les airs, avec un signe de Victoire à la main !!!

La belle rousse, bien brave, y est allé se disant (avec raison) que cette toilette-là seraient bien moins pire que les autres....
Et quand elle en est sortie ?
Eh bien nous nous sommes levés en choeur tribu, pour l'ovationner, de tout notre coeur et de tout notre humour !!!
Et elle...
Comme une adolescente, a regardé la foule, a esquissée un geste victorieux, l'a abandonnée en chemin et est descendue en riant les escaliers qui la menaient vers nous.
Je l'ai trouvé bien courageuse.
Car moi, je n'y suis allé qu'au retour à la maison, vaincre seule, mes propres tabous.

30 septembre 2010

Les sens en transe

Ô combien longtemps je n'avais pas senti cette sensation au fond de moi!
Être au beau milieu d'une foule et danser.

Pas parce que je suis sortie dans un bar, pas parce que je suis allé à une fête, un festival. Non.

Parce qu'hier je suis allé voir Gotan Project!

 
Si certaines musiques sont associées à mon ex J., le père de mes enfants ; comme celle faite par Tom Waits, Renaud ou encore Mara Tremblay, d'autres le sont au chevalier B., tel que les Cowboys Fringants ou Tricot-Machine... Celle faite par Gotan Project est délicieusement associée à Mister et moi. Notre relation avec cette musique est de nature organique et sensuelle. On se lève le matin ou on se couche aux sons électroniques de leurs tangos endiablés et planants. On écrit et/ou on travaille accompagné par cette musique délicieusement envoûtante.


Danser tout contre lui, dans la foule en regardant la chanteuse (magnifique la chanteuse), qui sait aussi bien danser que nous envoûter avec sa voix chaude, une voix qui appelle aux plaisirs charnels, aux désirs, danser tout contre lui donc, a été un moment fort de cette fin d'été un peu grise.


Malheureusement, la salle était trop pleine, tellement bondée que nous n'avons pu exprimer en largesses et en mouvements notre bonheur. Mais il y a un petit quelque chose de coquin dans le fait d'être si tassés, que les corps ne peuvent se séparer et que la chaleur s'empare de toutes les particules qui les forment.

Pas de photos de cette soirée terminée par la force de la fatigue sur l'oreiller accueillant et qui résonne de ces mélodies si électrisantes...

Mais je vous laisse en musique...
En espérant que vous vous laissiez tenter à la découverte et pour ceux qui connaissent... Eh bien régalez-vous encore et encore... Et encore!

Merci à Val et son si gentil Martin pour la présence agréable à cette soirée mémorable!


28 septembre 2010

photos coup de coeur

Écire ces temps-ci n'est pas un problème, mais trouver l'image, la photo qui parle ou qui reflète un peu ce que je pense c'est plus difficile.
J'ai l'impression de ne plus savoir manier mon oeil derrière la caméra, de ne pas trouver d'images ou de paysages pour me renouveller.
Alors je me tais.
J'ai envie de partager mes coups de coeur depuis le printemps passé.
Des photos imparfaites et de débutante, mais des images qui me sont chères.
...
Une blogueuse inspirante et mon amie V me donnent envie de découvrir mon appareil autrement que par ses fonctions automatiques. Je manque d'audace et de confiance, mais je souhaite trouver l'inspiration pour essayer des choses plus "olé-olé"...
Alors voici mes coups de coeur !
Ces deux outardes qui regardent ensemble leurs petits...
Elle nous ont laissé les approcher de tellement près.

Quand je la regarde je me dis que c'est ce qu'il faut faire !
Dire oui au plaisir et à la vie...
(Un peu aussi que si la vitesse avait été autre... on aurait pu voir les milliers de gouttes d'eau....)

Je trouve cet édifice très beau.

Je vais explorer les personnes de dos et leur chevelure. J'aime ça !

Comme un miroir cette fontaine dans le quartier des affaires.
C'est si grand, gigantesque !

Le ciel, mon jeu avec les couleurs dans Ligthroom... j'aime beaucoup

Le ciel encore

D'autres bien sûr viendront... au fil des conversations...
Avec mon fils et une image croquée par un jour de grand soleil, dans un parc...
...
J'écris aussi par là, avec mon amoureux et le défi que l'on se donne à toutes les semaine prend un peu de mon temps. Mais me rend totalement heureuse.
...
À bientôt !
Très bientôt !!!

21 septembre 2010

Talentueuse

J'ai une amie.
L'énigme magique, la belle V.
Elle a tous les talents.
Si un jour vous êtes invités chez elle, vous allez vous régaler, vous lécher les doigts et en redemander !
Si elle vous offre de vous coiffer, de vous rendre belles... Ne dites pas non. Elle a des doigts de fées !
Si elle vous dit qu'elle vous fera un sac, une couche pour votre nouveau bébé, n'ayez crainte ! Ce sera des morceaux de choix et des pièces fétiches à vos collections.
Depuis plusieurs années, elle manie l'appareil photo avec passion et beaucoup de talent.
Elle ouvre bientôt son studio de photographie.
Elle nous a pris en photo.
Et nous y sommes beaux et bien.
Je ne vous montre ici que nos popotins....
Bientôt, j'y mettrai un lien, vers son site bien à elle.
(Bien à eux je devrais dire, car c'est un projet qu'elle chérie avec son amoureux tout aussi talentueux....)
Longue vie à leur beau projet !!

15 ans déjà.

Il y a 15 ans, enceinte une deuxième fois, sur le bord d'accoucher, j'angoissais.
Comment je ferais pour en aimer un deuxième comme j'aimais la première ? Comment on faisait pour avoir autant d'amour à donner ?
J'avais une peur bleue de ne pouvoir l'aimer assez, ce deuxième bébé. Ma Lo prenait tellement de place dans mon coeur, elle accaparait mes jours, mes nuits, je pensais aux bricolages à venir, aux sorties à faire, à la musique pour danser (elle aimait tellement ça...)
Je me promenais main dans la main avec elle et mon bedon et je me posais inlassablement cette question : "comment peut-on aimer deux enfants autant ?"...
Je ne savais pas encore que le coeur se gonfle d'amour de façon exponentielle et non par division.
Je l'ai totalement compris lorsqu'il est né.
Il était si beau avec son petit nez et son visage rond et ses petits cheveux qui étaient légers comme des plumes.
.

15 ans déjà !
Il est grand, fort, sensible, ouvert et généreux. Il pense déjà à son permis de conduire pour l'an prochain, rêve de voyages, de photos à faire, de choses à découvrir.
Explore la vie comme il l'a toujours fait, à son rythme à lui.
.
15 ans que je suis fière et comblée d'être sa mère...
Bonne fête mon ti-loup (ben oui mon fils. Tu le seras toujours un peu pour moi...)


18 septembre 2010

Montréal au petit matin

Parc Émilie Gamelin
(Il était 5 heures du matin et c'est un des plus beaux souvenirs d'été que j'ai de celui de 2010.
Partis chercher le soleil qui se lève, armés de nos appareils photos nous avons rejoints la horde des fêtards, qui sortent des after hours et qui déambulent dans cette fin de nuit.)
Montréal n'est pas pareil au petit matin.
Les rues semblent désertes, mais c'est un leurre, il suffit de bien regarder et d'écouter surtout.
Ici et là par terre ou debouts, des gens qui ne savent où se reposer, qui n'en sont pas encore à se demander comment payer leurs doses,ils ne pensent  encore donc pas à tendre la main déjà, pour "un peu de change"....
Ici et là, les restaurants ouverts 24 heures accueillent les derniers fêtards et les ultra matinaux, avec des oeufs, mais surtout du café !
L'ambiance est calme. On arrive presque à entendre les bourdonnements d'accouphènes dans la ville si tranquille.
Montréal à cette heure vit une accalmie.
Elle respire enfin.
On la nettoie à grande eau, on vide ses poubelles en sifflant.
Les policiers de quartier se promènent tranquillement, de bonne humeur, disent bonjour aux habituées, s'enquièrent de la santé d'un chambranlant, rigolent avec un de ceux qui n'est pas encore descendu de son petit nuage coloré vite avalé, mais qui n'a pas terminé d'être assimilé.
Nous sommes témoins privilégiés dans ce petit matin, d'une ville belle et généreuse.
Avec la sensation d'avoir la ville pour nous, nous nous promenons longtemps et dans plusieurs quartiers.



Rue Ste-Catherine Est, rendue piétonnière pour l'été
Nous pouvons voir des paysages que nous ne remarquerions pas, si nous étions juste deux personnes de plus dans la multitude qui s'y promène déjà.
Avec les rues désertes nos yeux s'attardent sur les détails qui au grand jour, ne font que se poser sur notre rétine et ne s'imprègent pas nécessairement.
Au petit matin, on peut sentir toutes les odeurs, savourer toutes les couleurs et s'émerveiller sur l'architecture.
On peut arrêter aussi et regarder les tags qui colorent les murs de briques ou de ciment.
...
J'aime Montréal.

centre-ville, près de St-Laurent et Ste-Catherine

16 septembre 2010

Les belles de septembre

Elles se parent des couleurs de l'automne.
Elles ont ces couleurs tout l'été, mais c'est à ce moment où les autres se fanent qu'on les aperçoit.
On se demande si elles ont été là toujours ?
Est-on passé tout à côté sans les apercevoir ?
N'empêche tout ce orange, ce vert puissant et ce brun ensemble, donnent à cette fleur un éclat épatant dans l'automne qui commence. Les feuilles dans les arbres ne sont pas encore colorées (ou si peu), alors rien ne leur vole la vedette !
Et c'est bien ainsi !
Chacun son tour d'avoir les feux de la rampe !


Que le soleil puisse s'amuser dans leurs pétales... Eh bien ce n'est que justice !
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Les promenades main dans la main avec mister donne à tout ce que je vois, tout ce que je touche, cette dose de magie où la vie semble éclatante !
Et j'aime ça !

15 septembre 2010

Elle s'appelle jeunesse.
Son nom est douleur en espagnol.
Elle est belle et grande.
Ses yeux sont immenses d'intelligence.
Émotive aussi.
sur le quai du chalet du bonheur, Rawdon.
C'est bien ça le noeud du problème.
Les émotions si présentes, totalement envahissantes, écrasantes, déstabilisantes, déroutantes...
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Elle s'appelle jeunesse, je voudrais qu'un jour elle s'appelle vieillesse.
Je voudrais qu'elle ressemble à une toile de Chagall, remplie de couleurs, de magie et d'euphories.
...
Elle s'appelle détresse, fierté et jeunesse.
...
Je m'appelle impuissance.
Je regarde, tend la main.
J'aime.
Mais je n'entends que l'écho de mes peurs, des siennes aussi.
...
J'entends "trouble de personnalité limite".
Et voilà que je ressens le noeud.
Encore.
Au coeur.

14 septembre 2010

que l'eau coule sous les ponts...

Petites chutes, derrière le Casino De Montréal.
L'or qui miroite dans l'eau, ne vient pas des sous lancés au hasard,
mais des fenêtres dorées qui par la magie du soleil, donnent cette teinte
si spéciale....
Je voudrais être une chute d'eau.
Je voudrais être limpide, claire et douce comme l'eau d'un lac l'été.
Je voudrais être chantante et impétueuse comme les cascades.
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10 septembre 2010

nostalgie

Croquées au Jardin de Métis, Gaspésie
Quand j’étais petite, je prenais les pistils de ces fleurs et je les passais sur mes paupières, qui se coloraient alors en orange.



Maquillage de petite fille rêveuse, solitaire.


À toutes les fois où je les vois fleurir maintenant, ces lys tigrés (est-ce vraiment leur nom d’ailleurs...), j’ai une envie folle de me faire une tête de petite fille et d’avoir du orange sur les paupières.


Mais ça ne cadre pas bien avec mon teint.
                                                      Bonne fin de semaine.

09 septembre 2010

À Ste-Flavie...

Il existe sur la 132, un homme qui fait face à la mer, aux durs vents d'hiver. C'est un artiste.
Il a inventé pour meubler les grands espaces un peuple qui se rassemble sur la grève.
Des êtres qui sortent de l'eau et avancent vers un endroit indéterminé, les uns derrière les autres.
À la marée haute, on ne voit que leurs têtes et à la marée basse... Ils existent, entiers.
On peut les visiter.
On peut les toucher.
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Voir les gens s'y promener, toucher, enlacer ces êtres qui semblent converger vers un point précis, inconnu de nous tous. Simples visiteurs d'un temps.
Étrange cette vision d'enfants, d'adolescents, d'adultes, de chiens et de personnes âgées, qui se promènent au gré des marées au centre de ce peuple de l'eau.
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Cette vision de l'artiste Marcel Gagnon s'appelle le grand rassemblement.
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Je ne regrette pas que nous nous soyons arrêtés, intrigués par ces sculptures.
Parfois, même pressés par le temps, par des objectifs, il est bon d'avoir les yeux tout près du coeur et de se laisser toucher par la poésie des uns et des autres.

06 septembre 2010

fascination

Mon appareil photos n'est jamais loin de mon coeur lorsque j'entre dans un lieu de culte. Les églises sont pour moi des lieux immensément riches en émotions diverses et je recherche très souvent à me retrouver à l'intérieur de celles-ci.
Malheureusement au Québec, elles sont le plus souvent fermées, sauf dans les heures de culte. Comme je ne suis pas croyante, je n'y vais donc pas dans ces heures où j'aurais l'impression de trahir, ou de noircir la ferveur des gens qui y vont par dévotions.
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Les églises sont riches en histoires et en histoire de l'art. Le Québec s'est bâti avec l'église, il y a tant et tant de clochers lorsqu'on parcours les routes du Québec qu'on ne peut que sentir tout ce que ça dû coûter en temps, en argent et en sueurs pour les côlons de bâtir autant de bâtiments en aussi peu de temps !
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Je suis à la fois mitigée entre ma révolte intérieure contre cette institution qui s'est bâtie aussi richement, sur le dos des petits. À voir autant de richesses existant dans des villages modestes, je ne peux faire autrement que de penser à toutes ces personnes qui ont dû donner une partie de leurs avoirs, chèrement gagnés pour les bâtir.
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L'histoire des femmes n'est pas rose non plus à l'égard de la religion. Au Québec pour gagner son ciel, une femme se devait d'enfanter toues les années, avant la révolution tranquille !

La main mise de l'église était puissante, dogmatique.
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N'en demeure pas moins que ce sont des lieux immenses, où ça sent bon, où le calme règne, où l'envie d'intériorité chez moi, ressort. Ce sont aussi des lieux de renouveaux.
Comme j'aimerais avoir la foi. Ça semble si bon, si doux parfois, de se reposer dans les mains de plus grand que sois.
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J'aime me retrouver dans les églises pour les odeurs que j'y retrouve, le calme qui les habitent, pour toutes les promesses d'amour éternel qui ont été échangé dans ces lieux. Pour toutes les promesses faites aux nouveaux nés, lors des baptêmes aussi.
J'aime me retrouver dans ces grands monuments qui prouve hors de tout doute, que l'homme est capable de grandes choses, de belles choses.
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Toutes les photos viennent de l'église Ste-Anne de Beaupré
Près de la ville de Québec.
Un lieu de pèlerinage étonnant.