20 décembre 2012

Et la santé mentale...


Je sais, on court tous vers les réjouissances du temps des fêtes, mais je suis happée ce matin par la triste nouvelle d'une enfant qui retourne à l'hôpital pour un trouble mental diagnostiqué et traité... Mais pas assez bien apparemment.
Cette semaine et depuis vendredi dernier, on parle beaucoup de maladies mentales qui peuvent tuer. On parle peu par contre de la maladie mentale qui tue à petit feu les gens qui en souffrent et ceux qui vivent avec, ceux qui les aime. La tragédie vécue chez nos voisins du sud et qui a frappé au cœur des enfants d’une communauté amène bien des questions.
Pas que sur les armes à feu. Mais aussi sur les troubles d'humeur, des désordres mentaux et sur les maladies insidieuses qui sont le cancer de l’âme et souvent mal traités et mal diagnostiqués. Les troubles du comportement, les troubles de personnalités et les difficultés d’attachement. Combien de personnes souffriront de l’alcoolisme d’un parent, de la toxicomanie d’un autre ou encore d’un/e colérique qui décide que la réunion familiale est le bon moment et le lieu pour régler des litiges? Combien de personnes pleureront un être cher et vivront cette période dans la dépression post-mortalité?
Pour ces personnes, bien souvent, ce temps de l’année ravive des blessures profondes et ancre des comportements néfastes pour eux et les gens qui les entourent. Je suis sensible, mais démunie devant ce constat.
Que puis-je faire? Que puis-je changer pour tendre la main?
Que puis-je offrir moi petit grain de sable dans cette société qui semble parfois beaucoup trop grande pour moi?
Ce matin je suis triste et sensible à cette petite, que j’aime, qui retourne apprendre à vivre avec la chimie de son cerveau, cette chimie qui lui apporte tant de créativité et de bonnes idées. Mais pas que. 
Cette chimie qui trace des lignes si fines entre le réel et l’irréel, qu’il devient pour elle, difficile d’en faire la distinction. 
Comme je voudrais devenir fée des étoiles et transformer les misères en possibles, changer les larmes en flocons, afin d’en faire des monstres de neige que l’on peut détruire en riant. Je voudrais être magicienne pour offrir des lapins rieurs sortis de mon chapeau de laine, et des fleurs brillantes de mes manches bouffantes.
Je souhaite vivement que les recherches se développent aussi pour mieux comprendre et traiter les personnes qui vivent avec des problématiques de santé mentale. Je souhaite pour 2013 que les préjugés tombent et qu’on puisse en parler sans honte, sans jugements et avec ouverture. Je souhaite de la paix de l’âme et d’esprit. Je souhaite de tout mon cœur que chaque personne trouve un ange sur son chemin afin d’illuminer ce temps des fêtes!

14 décembre 2012

L’amitié, l’esprit des fêtes et autres petites choses d’un décembre essoufflant!


Quoi? Nous sommes déjà le 14 décembre?
Et les autres jours, ils sont passés où?
J’ai l’impression vague, mais persistante que je ne m’appartiens plus vraiment depuis quelques semaines. Entre les festivités diverses et les aléas moins agréables de la vie, je cours un peu entre le vague à l’âme et la paix intérieure. J’oscille entre l’envie d’hiberner tant l’énergie vacille et l’envie de sortir faire la fête!
Décembre cette année, me la joue bipolaire! Décembre s’amuse, soprano dans les hautes sphères de la joie et devient baryton dans les moments intimes de découragements et de perte de contrôle du quotidien.
Vivement le 26 décembre! Où habillée en « mou », je voguerai au gré d’un café, d’un thé ou d’un lait chaud, entre le fauteuil à lire et l’autre fauteuil à regarder des films… Ou peut-être dans la cuisine où un jeu de société sera ouvert et offert au plaisir de jouer en tribu!
Après Noël, la détente se donnera en cadeau et où rien d’autre ne sera exigé, que le bonheur et la paix…
Avant?
Eh bien il y a le déménagement définitif de ma grand-mère. Corvée émotive de mise en boîtes, de débarras et de relâchement d’objets qui sont les artéfacts de sa vie de femme autonome…
Ensuite mon anniversaire. Oui. Ça y est. Dimanche, j’entame ma 42e année. Ce qui n’est pas la fin du monde en soit, mais bon… C’est toujours une bougie de plus sur ce foutu gâteau qui colle sur les hanches…
Après?
Ben… Après c’est comme vous! Course pour emballer les présents et pour les cuisiner… Cette année, je cuisine des cadeaux, des paniers dignes de Pantagruel, remplis de douceurs à tartiner, à croquer, d’épices mélangées, de sucre aromatisé, de terrines, de pâtés…
J’ai la chance de cuisiner tout ça avec une nouvelle venue dans mon cercle amical.
Ce cercle a tellement diminué dans les dernières années et j’ai vécu ces ruptures avec grande force de peines et de non-dits. Ce fut des cassures telles que j’ai cru que je ne ferais plus entrer personne dans ce genre de relation.
Eh bien non. Il se trouve que la vie est bien faite et qu’elle s’organise pour illuminer notre chemin de personnes bonnes pour nous. C’est bon de s’ouvrir à nouveau, de faire confiance à nouveau aussi. C’est bon de se connaître mieux et de savoir ce que l’on attend de ce type de relation aussi.
Voilà ce petit vrac du 14 décembre.
Et vous?
Comment allez-vous??
Comment se passe cette frénésie ou cette non-frénésie du temps des fêtes?
Ça m’intéresse pour vrai!
À bientôt!

06 décembre 2012

"Allez viens, il me reste trois sous..."


Drôle de hasard, je lisais une amie m’expliquer les tourments amoureux et les peines d’amour qui se succèdent en lui laissant l’idée qu’elle n’est qu’un velcro qui colle mal. Et Jeff de Brel jouait dans mes oreilles.
« Non Jeff, t’es pas tout seul… »
Oui! On est seul face à nos peines, face à notre souffrance, quand on se trouve sur le bord du précipice de nos émotions. Quand la vague frappe. Quand enfin on avait ouvert les bras face à l’immensité et qu’on avale un bouillon trop salé, trop puissant, qu’on n’avait pas vu venir bien évidemment, puisqu’on avait les yeux fermés de gratitude, de confiance et d’aisance!
Paul Christopher Flynn, Precipice
On ne meurt pas d’une peine d’amour. Mais on meurt aussi un peu. Y’a des fragments de nous qui partent dans cette mer à laquelle on fait face. Des bouts de nous qu’on laisse au gré de nos errances ou voyages amoureux. Même si on se reconstruit, même si on rebâtit, on cogne les clous sur les blessures, sur les failles que ces histoires impriment en nous. À force ça teinte nos croyances, ça teinte, qui on est. À force, on hésite à rouvrir les bras et surtout, surtout à refermer les yeux face à l’immensité de l’océan d’amour que l’on éprouve. On devient méfiant, on met nos bottes de pluie, un imper et on garde toujours un œil ouvert… Et le goût du voyage amoureux se perd. On se dit qu’on n’est peut-être pas fait de ce bois-là. Que ce n’est pas pour nous et on essaie de passer à autre chose, à cultiver les autres pans de notre vie… Puis BANG. On ne l’a pas vu venir et même en chaussant des bottes, on décide de partir encore pour une escapade… puis l’escapade se montre plus longue et on croit que le voyage est possible… et on se déchausse tout en gardant l’imper et ensuite puisque la chaleur monte, on enlève aussi l’imper et ma foi… L’envie d’ouvrir grands les bras et de fermer les yeux revient…
La suite?
Je ne sais pas.
Elle n’est pas écrite.
Mais si j’étais l’auteure de sa vie?
Je lui donnerais tous les Vikings qu’elle souhaite, tous les nomades aussi, mais je les ferais simples, fidèles et ils auraient envie de s’impliquer de s’investir réellement dans une relation qui serait leur havre de paix, leur port, leur maison, leur refuge.
Ensemble ils bâtiraient une relation à leur image, ni trop près, ni trop loin. Bien définies et loyales.
Je voudrais parfois être Aphrodite, porter cette ceinture d’or et faire se pouvoir des histoires qui commençaient si bien. Faire vivre les impossibles et catalyser les désirs!

04 décembre 2012

"telle est ma quête..."


La fin de l'automne s'amuse à ressembler au printemps.
Temps doux sur le visage, brise câline dans les cheveux.
J’ai le début décembre qui se la joue tristounette.
Comme ça sans raison apparente, si ce n’est qu’encore une fois les bougies déjà nombreuses à illuminer mon gâteau, devront faire de la place à une petite nouvelle.
Je sens l’heure des bilans de fin d’année.
D’où je viens, où je vais, comment m’y rendre.
De quelles façons atteindre mes objectifs, comment toucher l’étoile de mes rêves?
Je suis rendue si vieille!
Pas tant en âge, mais dans mon corps et parfois dans mon âme!
Quand j’ai eu 30 ans, j’ai eu comme un coup au ventre, de sentir enfin pour la première fois d’avoir le même âge que je ressentais depuis si longtemps!
J’ai été vieille jeune.
Là je suis fatiguée d’être vieille et je voudrais cultiver ce brin de folie qui fait qu’on est jeune longtemps!
Mais…
Encore un « mais »… Je sais.
Parfois, je ne sais plus comment faire.
Besoin qu’on me montre la voie, qu’on trace le chemin…
Besoin de petites lumières brillantes, attirantes, qui m’hypnotisent.
Don Quichotte-Pablo Picasso
Besoin d’étoiles qui me guident...

30 novembre 2012

Ma vie comme au cinéma


Longtemps j'ai dit en rigolant (parce qu'il fallait bien que j'arrive à rire un peu de ma vie qui n'avait aucun sens et qui était ma foi, complètement à côté de la plaque!) que ma vie ressemblait à une télénovela! Encore pire qu'un soap américain quoi!
Je souffre d'une maladie qu'on appelle la dérision!
J'arrive à rire de n'importe quoi, surtout de moi!
Surtout quand ça va mal.
Une façon comme une autre, d'être résiliente et de mordre dans ma vie!
Mais plus qu’une télénovela, je voudrais que ma vie ait une trame sonore comme les films hollywoodiens.
Ma vie serait un film coté « F » (filles) ayant des chansons de Dean Martin ou encore Ella et Louis.
Je danserais sous la lune, tendrement enlacée, et le chant suave et langoureux de Bing Crosby accompagnerait le baiser final de ce plan-séquence…
Je me lèverais le matin, complètement reposée et magnifiquement coiffé (pour ceux qui me connaissent… ici un sourire ou un rire apparaît. Je ne suis JAMAIS coiffé… Ayant la frisette non discrète et le cheveu pleinement indépendant de volonté….), maquillée avec soin et discrétion… Portant la chemise de mon homme sur une cuisse satinée et douce (lire ici, jamais frissonnante de froid ou encore pire asséchée par l’hiver!!)
Ah! Je suis une romantique qui s’assume pleinement!

Tout ceci est un fantasme.
Et ce fantasme a toujours en trame de fond les ratpack, ou ce qui sonne comme…

Bonne fin de semaine à tous.

Qu’elle soit douce, festive, hollywoodienne ou encore bien ancrée dans le réel et dans la bonne humeur de décembre qui vient demain!
(Merci Impulsive pour avoir mis l'idée du fantasme dans mon cerveau ce matin!)

28 novembre 2012

tombent les premiers flocons...

"Flocons" de cristal




Novembre qui se termine.
Avec comme cadeau, des flocons qui volent dans ma fenêtre au travail.
J'ai toujours trouvé apaisant l'hiver qui tombe en flocons!
Et pour moi tout ce blanc, veut dire enlever ce gris qui finit toujours par me couvrir l'âme autant que l'asphalte des rues.









Le mois de décembre est un mois festif.
Dans tous les sens du terme.
En plus de la fête des miens (ma mère, ma grand-mère -sortie de l'hôpital depuis cette semaine-, mon frère, ma fille et la mienne... et celle de ma grande amie J... OUF!), il y aura le déménagement de ma grand-mère. 
À 87 ans, elle perd son autonomie de femme et ira vivre chez mes parents, qui eux perdront aussi en intimité. Mais tout le monde gagnera une paix de l'esprit et du coeur.
Mais. 
Oui.
Il y a un mais. 
On doit faire ça avant Noël!!
Comme si le mois n'était pas assez occupé.
Rien n'arrive jamais seul n'est-ce pas?
Mais je pense que les derniers moments de sa vie seront plus doux, moins stressants et elle pourra continuer à cuisiner, donner son avis sur tout et même être bougon et faire sa "Tatie Danielle" -pas trop souvent j'espère!!-.
Alors c'est avec notre plus grand sourire que nous allons donner nos temps libres à faire des boîtes, à regarder ses souvenirs, les partager, trouver à qui les distribuer, à lui faire plaisir en prenant notre temps, en essayant de ne pas la bousculer avec notre élan de jeunesse qui n'a pas que ça à faire!
Essayer de faire ça le plus doucement possible et le plus efficacement possible.
Un vrai contrat.
...
On dirait que 2012 a décidée de se terminer sur des chapeaux de roues et de nous faire courir. 
J'attends avec grande impatience, les festivités du jour de l'an, ce sera intime et doux, juste avec mon homme. Un peu de calme et de temps...
J'en rêve!
Vraiment!
...
Un peu de douceur... again! j'ai vraiment décidé de vous amener dans mes univers musicaux!




26 novembre 2012

On vieillit faut croire!


Les temps changent…
On s’est vu avec les copines hier après-midi.
On a bu du blanc.
On a fêté l’une d’entres-nous, 52 ans maintenant.
La doyenne.
Mais tout de même.
On a bien rigolé en se regardant manger des petites bouchées bien préparées, bien présentées en buvant du blanc à 14h00.
L’après-midi était terminé à 18h00 et j’ai pu dormir avant 23h00!
Il y a 20 ans on aurait tout juste commencé la soirée à cette heure et on aurait recommencé à vivre vers 14h00 le lendemain!
Oui, les temps changent!!!!!
...

23 novembre 2012

Ça doit être le smog!


J’ai lu dans La Presse ce matin que le smog nuisait au bon fonctionnement de nos neurones.
J’ai lu aussi qu’en Arabie Saoudite les femmes doivent, pour sortir du pays, avoir l’assentiment de leur mari, leur frère, leur père ou leur fils…
Leur fils!!!!??
En plus de cette autorisation écrite sur un petit papier jaune (un formulaire officiel donc!), quand elles franchissent les douanes maintenant, ces hommes de leur entourage reçoivent un message texte sur leur cellulaire les avisant qu’elles ont franchi la frontière.
Ça ne prend pas deux secondes et le monde entier peut être avisé de leur déplacement! Je suis scandalisée qu’après une telle lecture on se demande encore pourquoi le féminisme est important!
Je me demande…
http://en.wikipedia.org/wiki/Smog
Y’a-t-il beaucoup de smog en Arabie saoudite?
J’ai aussi lu dans La Presse ce matin que la grève au hockey nuit aux revenus de l’État! Eh bien. Je dois dire que c’est le premier argument qui me convainc de régler cette situation au plus vite! Déjà qu’on vient d’augmenter le prix de l’électricité et de certaines taxes pour diminuer la chute vertigineuse de notre dette nationale… Si les millionnaires joueurs pouvaient faire leur juste part en jouant… Eh bien… J’approuve!
Parlant juste part… J’ai entendu tout le long du printemps dernier que les étudiants étaient gâtés et braillards parce qu’ils voulaient étudier gratuitement et que c’était effrayant de sortir dans la rue pour si peu que 1$ par jour d’augmentation des frais de scolarité…
Je dois mal comprendre les enjeux de sociétés et politiques (ça doit être le smog…), mais j’entends ces mêmes personnes aujourd’hui crier que la hausse de taxe de 20 sous en moyenne par bouteille de vin est injustifiable et qu’elle risque de nuire à l’économie!!! Ouf! Je ne sais que rajouter… Je suis bouche bée et indignée!
Parlant smog.
J’ai beau savoir toute la nocivité qu’il transporte avec lui, mais je trouve que ça donne un voile de beauté subtile à cette montagne qui orne cette ville que j’aime tant! Malheureusement pas de photos à vous montrer… Pas encore assez de technique ou de matériel de pointe, pour arriver à prendre en photo cette brume qui recouvre Montréal.
Je vous souhaite une très belle fin de semaine.

22 novembre 2012

Je l'aime



Je devais dîner avec elle.
J'aime beaucoup!
Finalement… Je souperai peut-être avec elle.
Elle va, elle vient…
À son heure et dans ses intensités.
Je l’espère souvent, je désespère encore plus souvent.
Je tempête, mais rien n’y fait.
Je colère, mais ça la nourrit.
Je souris, elle ne me croit pas.
Elle sourit, c’est alors mon tour de ne pas y croire.
Ma main tendue n’est pas aperçue, parce qu’elle ne contient pas ses désirs, ses besoins du jour.
La sienne qui se tend renvoie bien souvent à nos tensions.
Chaque éclat de rire est un cadeau précieux.
Chaque moment délicieux est une perle à polir amoureusement.
Accepter c’est devenir disponible sans tout donner.
Accepter c’est aussi aimer ses zones d’ombres, ses parts de noirceurs qui la rongent.
L’aimer c’est accepter cette montagne russe qu’elle se fabrique de jour en jour.
L’aimer c’est rêver pour elle de soleil, de gaité et de légèreté.
C’est d’offrir ma main, même si elle ne la voit pas.
L’aimer c’est souvent souffrir un peu.
L’aimer c’est souvent aussi être éblouie par la finesse de ses beautés, c’est être fière des réussites qu’elle vit, c’est m’extasier en silence de tous les petits pas qu’elle apprend à faire.
L’aimer c’est de regarder toujours la lumière, pour lui montrer combien ça peut être beau et reposant aussi, la simplicité et la clarté.
Et parce que je l’aime… Je comprends aussi qu’elle n’aime pas elle, quand c’est trop simple!

21 novembre 2012

Un verre de vino?

J'aime le vin.
J'aime en boire
J'aime préparer une soirée en pensant aux vins que l'on va boire.
J'aime sans connaître réellement.
Je découvre de façon instinctive bien plus que cérébrale...
Au fond, ça me ressemble!
Quand j'aime, c'est rarement avec ma tête!
Mais plutôt avec mes tripes!
J'aime les accessoires, les verres, les aérateurs, les sous bouteille (est-ce comme ça qu'on les appelle?)
J'aime la détente d'un verre de vin après une journée éreintante en préparant le repas.
J'aime le rire du vin entre amis, quand l'atmosphère devient plus drôle parce que quelqu'un est pompette et sort de sa zone de confort.
J'aime le rouge beaucoup. Le blanc de plus en plus... Le rosée... moins! Sauf avec mon amie Ginette! Avec elle c'est du rosée. C'est comme ça et j'aime ça!
J'aime le vin snob des gens qui s'y connaissent et qui partagent avec passion et générosité leur savoir et leur bonne bouteille!
J'aime le vin bon enfant du dépanneur-bien choisi- de dernière minute pour une sortie imprévue de fin de soirée...
J'aime le vin en sauce.
J'aime le vin rougeur des joues qui se colorent et des yeux pétillants d'une soirée amoureusement préparée et doucement réussie.
...
(billet inspiré d'un petit truc drôle vu sur Facebook hier : "J'aime le vin en cuisine... Parfois j'en mets même dans mes plats!" J'ai trouvé ça drôle! Ça m'a inspiré!)

Billet écrit avec un esprit d'ailleurs...

20 novembre 2012

Sans voix


TRANCHE DE VIE…
Ces temps-ci, j’apitchoum, je baille et dors mal!
Ma grand-mère ne retournera pas vivre chez elle. Ça y est. C’est décidé… Je vais prendre soin de ses plantes, mais pour très longtemps!
Elle est encore à l’hôpital et depuis la mi-septembre où elle a fermé la porte derrière elle pour aller voir le médecin, elle ne l’a pas rouverte.
Elle sort demain pour aller chez mes parents, qui vont finalement la prendre avec eux. Autant que faire se peut.
Il va falloir faire des boîtes, casser maison et faire le tri dans ses choses. Le faire avec ou sans elle. On va se dire qu’elle est encore en vie, mais j’ai l’impression que c’est un peu la mort qui nous accompagnera. Ce n’est pas comme si elle avait choisi de partir de là, pas comme si elle avait le choix de sa nouvelle demeure. Ce ne sera pas un déménagement qui sera gai et léger.
En même temps, chacun de nous peut dans la seconde succomber à un quelconque mal ou malaise, c’est notre lot à tous, mais on ne vit pas en y pensant constamment. Mais quand je pense à elle, c’est ce à quoi je pense. À la fin si proche et pas douce du tout. Je voudrais calmer cette colère et ces frustrations de fin de vie et par maladresse et par manque de proximité, je n’y arrive pas.
Nous avons encore des choses à nous dire, des choses à partager tous ensemble. Elle est en quelque sorte pour moi, l’emblème de quelque chose, d’une époque qui n’est plus, elle a ce savoir précieux des choses et de la vie que l’on n’apprend pas en philosophie ni même dans les classes de mathématique. J’espère en avoir attrapé quelques bribes au passage! Nous nous entendions si peu bien avant. Maintenant? Ça va mieux, on trouve des terrains d’entente et des vases de communication. On est capable de nous relier les points communs.
Je suis plus vieille moi aussi et j’arrive à comprendre le chemin qu’elle a parcouru et pourquoi elle semble si sèche, si dure, tellement non négociable! Sa droiture et ses façons de faire l’ont aidé à se tenir debout. Bien plus que n’importe laquelle des canes existantes sur la terre. Je l’admire beaucoup pour cette vigueur, cette ténacité et ses capacités à faire face. Toujours!
Et son rire!
Et sa sauce à spaghettis.
Et son ragoût de pattes de cochon.
Et ses soupes…
Et son amour des enfants!
Voilà.
Elle est vivante et je vais faire de mon mieux pour aider à ce que cette période de la vie qui ressemble à l’hiver, se passe le plus doucement et calmement possible.

15 novembre 2012

vogue sur une mer de cliquetis


Je vogue d’une pensée à l’autre. Je devrais plutôt être aux labeurs et efficace. Mon esprit n’y arrive tout simplement pas.
Je manque d’acuité, je manque de précision et je manque de motivations.
Je pense à cette fin de journée qui arrive trop doucement.
photo de la fenêtre qui me donne un peu de lumière au bureau, prise avec mon BB.
Mon regard se tourne vers cette fenêtre qui donne sur la lumière de novembre et sur mes plantes et le bouquet qui fane de voir l’été s’en aller déjà.
J’écoute le son du cliquetis du clavier sous mes doigts. Je me fonds à son rythme, me laisse transporter dans cette transe qui bat à la vitesse de mon plaisir.
Bon!
Trève de badineries qui ne disent rien.
Je retourne au travail.
J’espère que votre jeudi est plus productif que le mien!
Et en musique aujourd'hui cette petite douceur




13 novembre 2012

Gestion de meute

Qu'on l'appelle recomposée, reconstituée, tribu, meute ou famille tout court, la gestion d'une famille où tous les enfants ne sont pas de nous, n'est pas choses aisée. 
Il manque des repères, il manque des données subtiles pour comprendre l'évolution et bien saisir où le jeune est rendu.
Il y a la notion du "dis pas ça de mon enfant" ainsi que la notion du "me semble que ça ne serait pas comme ça si je l'avais éduqué". 
Quand deux adultes avec enfants se rencontrent, se bécotent et s'aiment assez pour unir leur deux familles, il faut savoir maintenir la chaîne de communication ouverte, offerte au temps et aux intempéries. Accepter que le vent souffle fort parfois et que les accords ne sont pas toujours au rendez-vous. Comprendre que l'amour peut parfois se jouer de rudesses et de maladresses.
C'est âpre éduquer des enfants, ça gratte dans la gorge et ça remplie les yeux de larmes souvent. Larmes de joie aussi, il est bon de le dire, mais pas que...
Quand mes enfants étaient plus jeunes, j'étais fière de dire que nous n'étions pas à la mode, que nous formions une famille traditionnelle. J'ai travaillé fort et j'ai cru longtemps que tel était notre destin. 
Je sais maintenant qu'être "à la mode" c'est travailler aussi fort, c'est aimer autant, mais en hautes voltiges!
...
Heureusement la question n'est pas de savoir si nous avons ou non fait le bon choix pour nous et pour la tribu en vivant ensemble. Bien sûr probablement que ça aurait été plus facile chacun chez soi. Plus facile pour l'acceptation des valeurs et du rythme d'éducation de l'autre, mais plus facile pour tout le reste? J'en doute! Je suis une personne qui croit à la mise en valeur du bien commun. En ayant vécu en famille d'accueil toute ma vie d'enfant, la notion de famille et d'amour d'un enfant ne se limite en rien à la biologie. Je trouve que le deal de notre tribu fonctionne quand même assez bien.
Mais...
Il en faut un n'est-ce pas?
Mais l'adolescence.... eh misères!!!!!
Je n'y avais tellement pas, mais alors là tellement pas pensé!!
...
Ce qui me console?
C'est que j'ai la certitude que certain ado de la maison se disent comme moi, mais à l'inverse : "mais je n'avais pas pensé que j'aurais une belle mère!!!"
...
heureusement on sait rire de nous par chez nous!
Ouf!



12 novembre 2012

dehors novembre!


Lumière de fin de journée dans les herbes folles
Je ne connais pas le nom de cette jolie douceur
C’est par un soleil radieux que s’est terminée cette fin de semaine remplie de surprises! Je commençais la fin de semaine en ayant des craintes et finalement, contente d’avoir constaté qu’elles n’étaient pas fondées. Que le plaisir était au rendez-vous et que j’ai pu l’animer et le faire vivre pendant ces deux jours de congé!
Pas tellement reposant il est vrai, de faire tout ce que l’on se promet de faire, mais tellement énergisant au niveau mental, que d’user la chandelle par les deux bouts, devient presque grisant, tellement rire et bien se sentir est agréable.
Se donner au plaisir de recevoir des amis, de jouer avec un enfant qui n'a pas 3 ans, boire un peu de vin et beaucoup de café, prendre le temps de regarder la lumière, de jouer avec aussi. Parler de ce que l'on voit avec des inconnus. Revoir des amis qui avaient disparus de nos vies depuis des décennies. Se replonger dans l'histoire du Seigneur des anneaux pour se mettre dans l'ambiance du Hobbit qui sortira en salle bientôt... Voilà tous ces bonheurs qui a peuplé mes jours du week-end qui vient de s'achever!
Et la terminer entre les rires, la cuisine et le bon air frais, voilà ce dont j’avais besoin, pour me sortir de cette torpeur de novembre.
Pas farouche, si près de nous. Elle espérait sagement les cacahuètes d'une dame généreuse
Je vous laisse ici quelques images croquées au parc Michel Chartrand de Longueuil. Les yeux de biche n’ont pas été effrayés par tout le monde qui se promenait et moi non plus, moi qui semble devenir de plus en plus sauvage en vieillissant. On a joué dans les feuilles, on a marché doucement, on a parlé en regardant le soleil se fondre dans la pâleur du ciel.  
Gros comme un Boudha, il se prépare pour passer l'hiver!
Encore une fois, comme je me sens chanceuse d’habiter si près de ce lieu où la nature côtoie la magie. 






09 novembre 2012

vracs et retrouvailles


En vrac.
Le vendredi, amène souvent son petit lot de choses et d’autres à dire…
Les envies d’évasions du quotidien, les désirs d’accomplissements sur les choses que l’on remet toujours à demain.
Le plaisir attendu à recevoir des amis, à jouer dehors dans les feuilles d’automne, à nourrir les mésanges peut-être.
La gourmandise de cette bouteille de vin qu’on a achetée et qu’on dégustera tranquillement et en rigolant.
Avoir le temps et surtout l’énergie de partager des moments avec les ados (s’ils sont là bien évidemment… Car elles sont occupées ces petites bêtes-là, quand arrive la fin de semaine!)
Et la farniente…
Ahhh oui! Cette farniente qu’on espère et qui ne vient que très rarement! Encore moins maintenant que les hamacs sont rangés jusqu’à l’été prochain…
http://bellegosse.wordpress.com/2012/06/29/770/
Ce soir je vais revoir deux personnes que je n’ai pas vues depuis au moins 25 ans. Une autre que je voyais sporadiquement une fois par été, par hasard, on se jasait 15 minutes et puis on se disait à l’an prochain. Ce soir j’ai au moins 3 heures, le temps d’un repas, avec eux. Cette idée qui me tentait bien fort il y a deux mois, me tente moins maintenant. Il y a le trac bien sûr, mais cette petite idée que si on ne s’est pas vus depuis tout ce temps, c’est que l’envie n’est pas tellement solide de conserver des liens. Ces amis d’avant font partie de mes souvenirs reliés à mon amie disparue en 89 aussi. Bien que son suicide remonte à si loin, il fait partie de mes fibres, de la façon dont je conçois la vie et ma peur de perdre subitement les gens que j’aime. Je ne leur dirai pas, mais je lèverai mon verre une fois, en pensant à elle et à son rire qui illuminait beaucoup ma vie! Heureusement, J sera là. Je l’espère heureuse comme elle semble l’être depuis la fin de l’été. Détendue comme sur les photos que j’ai vues d’elle dernièrement. Son nouvel amoureux semble l’apaiser tout en éveillant en elle ce qui était si flamboyant avant, j’aime ça! J est la seule de cette époque qui est encore dans ma vie. Celle avec qui je n’ai pas besoin de remonter loin, pour expliquer certaines peines, peurs ou fous rires! Avec elle je peux parler lessive tout autant que de philosophie. Je peux être nounoune et sérieuse. Je peux être couettée et elle me trouvera belle quand même. Je peux pleurer et je peux être silencieuse. On peut aller ensemble voir des films de filles tout autant que des films bulgares sous-titrés. On ne se voit plus souvent, mais quand on se voit, c’est comme si on s’était vu la veille. C’est mon amie et c’est un peu pour elle que je vais ce soir rencontrer cette bande au restaurant. J’espère que ce sera agréable. M’enfin. Agréable ou pas, j’y serai et regarderai le chemin qu’on a parcouru depuis tout ce temps. Comme je crois qu’on ne change pas tant que ça, je crois que nous pourrons nous dire à la fin de la soirée, combien on n’a pas changé! Hâte de constater les dynamiques de groupe et leur évolution dans le temps.
Pour ceux et celles qui sont encore là…
Je vous partage la musique qui a accompagné l’écriture de ce texte






08 novembre 2012

Un battement d'ailes...

Je ne sais pas c'est de qui, mais je trouve ça magnifique!

Si un battement d’ailes d’un papillon dans le pacifique peut faire naître un cyclone dans l’atlantique, que peut-il découler des tremblements de terre un peu partout sur la planète?
Est-ce que ces tremblements sous la terre et la mer jouent dans notre équilibre intérieur?
Il se passe tellement de choses en ce moment dans la vie des gens qui m’entourent. Des crises d’identités, des coups d’amour qui ne veulent pas mourir, des recherches de sens, des gens aimés qui sont malades, vieux, tremblants et apeurés.
S’il y a des états qu’on ne doit qu’accepter parce que la vie est ainsi faite, il y a des quêtes plus difficiles.

·  Comment faire pour ne pas sombrer dans la grisaille des amours  impossibles?
·  Comment faire pour croire qu’une relation peut être possible, même si c’est beau et simple pour une fois!
·  Comment faire pour se sentir séduisant et vivant avec la même personne qui boit son café avec nous le matin?
·   Comment faire pour aller travailler tous les matins, en se sentant fier et heureux de participer activement à la vie sociétale, même si ce travail ne répond à rien des rêves évoqués plus jeune?
·   Comment faire pour garder une relation vivante et excitante à long terme?
·   Comment faire pour trouver une personne qui nous tiendra enfin la main, à l’âge où les autres se préparent à être grands-parents?
·   Comment faire pour sortir du célibat qui a été notre mode de vie depuis toujours?
·   Comment faire pour se sentir beaux dans ce corps qui ne répond pas à ce qui définit la beauté, aujourd’hui?
· Comment faire pour surmonter cette fatigue lancinante des nouveaux parents?
·   Comment faire pour accepter que l’on vieillisse?
  
Chacun sa quête. J’entends et je constate ce qui remue mes amis.
Je ne peux rien faire d’autre que de lire, d’écouter et de rire quand c’est drôle. J’évite d’ajouter mes larmes aux leurs, même si parfois elles montent à mes yeux.
Je connais suffisamment la lourdeur d’une larme, pour comprendre que les miennes ne feraient qu’ajouter du poids sur leur balance, ce qui semble déjà bien lourd!
Si la terre ne cesse de trembler, si on ne cesse de vieillir, se mettre en couple, se séparer, si les papillons ne cessent de battre leurs ailes, c’est que la vie est ainsi faite. Mais je voudrais que cet automne soit doux et je constate qu’il est rempli de tempêtes. Je peux y mettre mes sourires, de la couleur, mais je dois aussi apprendre à vivre avec le temps qui passe et le temps qu’il fait. Il fait un temps de crises et de remises en questions. Soit. J’accepte.
Mais pas un soir, je me couche sans me demander ce qu’il y avait de beau ou de merveilleux dans la journée qui vient de passer. Une façon à moi de me prémunir contre les tremblements sous et sur la terre. 
Une façon bien à moi de battre des ailes afin de faire souffler le vent doux, si le papillon peut avoir autant d'incidence en battant des ailes, je peux faire une différence aussi. N'est-ce pas?
Et vous, ça va comment la vie?



07 novembre 2012

Obama!

Lorsque je me suis couchée hier.
Il ne gagnait pas...
Lorsque je me suis levée?
Il était au pouvoir.
Je suis heureuse.
J'avais peur que nos voisins soient gouvernés par un gouvernement qui met en place des lois qui arrivent directement de croyances religieuses et sont souvent, franchement contre les femmes et des droits humains, droits qui sont pour moi fondamentaux.
Reste maintenant à voir s'il aura les coudées franches.
http://montreal.tv/portail/blog/tag/party-obama-montreal/
Moi aussi, si j'étais croyante, je prierais pour Obama, comme Mitt a dit qu'il ferait... Mais je pense que nos prières ne se croiseraient pas vraiment. Pas certaine que l'on souhaite les mêmes choses pour la suite du monde!
Pour l'instant je suis heureuse de savoir que la personne qui gouverne le pays tout juste à côté du mien, pense qu'un viol en est réellement un. Pense qu'une femme peut avoir le choix et le droit à l'avortement.
Heureuse de savoir que les gais pourront continuer leurs avancées vers une acceptation et même pouvoir avoir droit de se marier, si tel est leur désir!
Contente de voir que les gens, même pauvres, pourront avoir accès plus facilement à des soins de santé.
Contente de voir que même si l'argent mène le monde et les votes, ce soit tout de même quelqu'un qui ait à coeur autre chose que le portefeuille, mais aussi le bien-être des gens!
Maintenant reste à voir si on va être capable comme canadiens, d'élire quelqu'un d'aussi grand un jour!