28 juin 2012

Patience


« Celui qui, par quelque alchimie sait extraire de son cœur, pour les refondre ensemble, compassion, respect, besoin, patience, regret, surprise et pardon crée cet atome qu’on appelle l’amour »
Khalil Gibran
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http://myrivendell.wordpress.com/2012/04/13/can-you-teach-compassion/
Il me manque parfois quelques ingrédients dans ce que Khalil (oui, je le tutoie et l’appelle par son prénom… Nous sommes intimes depuis si longtemps!), appelle l’amour. La patience notamment. Le respect il ne m’en manque que rarement, mais ça m’arrive. Je ne serai pas béatifié sur l’hôtel de la sainteté, quoique je ne sois pas certaine que les saints avaient tant de patience que ça.
Je suis plus du genre à invectiver la vie, Dieu, les astres, le karma et les déesses de la pluie ou du désert. Incroyante à une force suprême qui agiterait les cordes de nos vies de marionnettes, mais très croyante à une puissance globale, sur les énergies échangées. Je ne chicane que très rarement sur les mots… Si les gens appellent Dieu ce que moi j’appelle Karma ou énergie. Ça me va très bien.
La patience donc.
Je commence réellement à en manquer en vieillissant… Moi qui pensais qu’on devenait sage avec le temps. Au contraire. Je tape du pied plus souvent qu’avant. Je veux que ça bouge et vite. Je manque de patience surtout lorsque je vois les gens que j’aime malheureux ou ayant de grosses peines. Je voudrais pouvoir changer le cours des choses. Mais bon. Je n’agite aucune ficelle d'aucunes marionnette et parfois, je vous le dis en secret, j’ai l’impression de ne même pas tenir les miennes! Plutôt l’impression de surfer sur les vagues des événements, plutôt que de choisir la direction du vent! Je pense que ça me convient ainsi. J’aime être surprise. Je déteste la routine.
La patience donc…
Je viens d’apprendre la mort du frère d’une collègue que j’aime bien. Une mort prématurée pour elle et préméditée pour lui (cette tournure de phrase vient de cette écrivaine que j’adore lire dans Le Devoir le vendredi et dans son blogue au fil des jours…)
http://spirituallydirected.blogspot.ca/2010/07/what-we-have-in-common.html 
Je voudrais aller le réveiller, le semoncer, le sermonner. Lui faire voir toute la désolation de son geste si grave. Je voudrais enlever la belle N. lui montrer les étoiles de la nuit, les lucioles grandioses dans le parc près de chez moi. Pour qu’elle voie à quel point ça peut être beau aussi quand il fait noir. Mais la noirceur de sa peine doit être comme un trou noir. Elle gobe sûrement toute la beauté du monde. Et là je ne suis pas patiente quand je vois le monde autour qui sont mangé par ces trous béants qui, me semble-t-il n’arrêtent pas de grandir avec le temps.
La patience donc…
J’en manque tellement et pour tellement de choses! J’en manque pour ce pays qui vire à droite, pour cette province qui vire aussi du même bord. J’en manque pour les démagogues, les « je sais tout ». J’en manque pour tous les hommes qui font de la peine à mes amies et l’inverse quand c’est le cas! J’en manque pour la bureaucratie inefficace, j’en manque totalement pour presque tout. Demandez à mes enfants! Ouf!
La patience donc…
Si c’est un ingrédient essentiel dans l’amour… Moi qui aime cuisiner et change constamment les recettes. Qu’est-ce qui pourrait bien remplacer la patience dans l’amour?
Je parle du vrai, du grand, du puissant. Qui peut changer en sourires (même timides) des peines qui nous avalent, qui peut aider quand l’envie de taper du pied et de bougonner arrive.
Avez-vous une idée??

27 juin 2012

"Couic"


C’est avec un petit coup au cœur que j’ai ouvert hier soir, mon Facebook. Je savais pour l’avoir vu sur mon cellulaire, qu’il y avait plein de photos « prémariage » du père de mes enfants et de sa douce choisie. 
Pas tant les photos, que tous les « j’aime » et les commentaires de ceux qui faisaient partie de ma famille jadis, qui m'ont remués l'intérieur! 
...
Quitter quelqu’un c’est quitter un monde. Toutes les personnes avec qui on a des affinités, avec qui on aimait parler cuisine, décoration, éducation. Toutes ces personnes avec qui on a bu du vin, rigolé ou pleuré la vie. Maintenant, c’est elle qui fait partie de cette famille, de ce monde.
http://untroudansleventre.wordpress.com/
Je ne sais pas pourquoi, mais tous ces « j’aime » de nos amis communs ou des membres de sa famille avec qui je m’entendais moins bien, me font des « couic » pas sympathique dans le ventre.
...
Ce n’est pourtant pas de la jalousie, ni de l’envie. Je ne voudrais pas être sur ces photos, dans ce mariage, je ne choisirais pas ça. Je suis bien ici et maintenant, dans les bras de mon amoureux et dans notre tribu.
...
La vie est bien faite. Probablement que je n’avais pas réalisé que je serais témoin de ce grand jour, de façon cybernétique, mais tout de même. Les photos du mariage seront disponibles bientôt. Et mon Facebook en sera garni. Et dans les faits, je suis heureuse pour lui, pour eux. 
Je ne voudrais pas y être invitée, mais je suis curieuse de revoir tous ces visages qui me manquent tant et je suis curieuse point. Je dois bien l'avouer. 
Je l’ai aimé assez pour lui faire des enfants, je l’ai aimé assez pour y croire (à notre couple, notre famille) pendant près de 20 ans. On s’est quittés sans trop de fracas et en faisant attention à ne pas nous blesser inutilement. On a traversé la tempête avec le plus de respect que nous le pouvions, dans les circonstances. 
Je pense que l’on s’est quitté avec amour. Amitié. 
C’est la relation que je souhaite avec lui. De loin. Mais bon.
Pas encore assez loin pour ne pas voir toutes ces photos de mariage et tous ces « j’aime » ou commentaires usuels de ce genre de démonstrations sociales. Je cliquerai probablement moi aussi sur des « j’aime », car c’est toujours beau de voir les gens qui nous sont chers, voler dans le bonheur.
http://untroudansleventre.wordpress.com/
Mais bon.
Que sont ces « couic »… dans  mon ventre?

21 juin 2012

Je ne me plains pas... mais... ;)

Chaleur torride, même au bureau.
Comme si les coupures de personnel et de dépenses regardaient aussi pour la climatisation.
Nue pieds sous mon bureau.
les doigts qui courent sur le clavier moins vite que d'habitude.
J'écoute du techno.
J'essaie de me concentrer.
Ne pense qu'au moment où, ce midi, j'irai plonger dans la belle bleue municipale...
tout juste à côté du bureau!
Faire descendre la température un peu, offrir à mon corps un répit et à mon esprit la joie de nager.
Bonne journée caniculaire!


*J'y suis allée et j'ai adorée... Je pense vraiment prendre cette habitude jusqu'aux vacances-20 juillet- question de profiter de l'été.*

19 juin 2012

un peu en retard... pour la fête des pères!


Sur mon certificat de naissance il y a la mention « père inconnu ». Effectivement, je ne le connais pas. Je ne sais rien de lui. Si ce n’est qu’il était de stature… à travailler sur une ferme. Avec une bedaine de bière.
Gros quoi!
J’aurais la couleur de ses yeux.
Dire qu’il ne m’a jamais manqué serait un mensonge si énorme que mon nez pousserait hors des limites de la ville!! Mais maintenant. Non. Mon identité n’est plus forgée sur la notion de manque.
Bien sûr, j’aurais voulu le connaître pour savoir ses antécédents médicaux, savoir s’il est un homme bon ou non. Savoir si la génétique a tant à voir que ça. Ou si c’est l’éducation et les gens qui nous entourent qui font la majeure partie de qui l’on est.
Mais il est des mystères qui ne se résoudront jamais et philosophe, je me dis que si j’avais dû savoir, j’aurais su. Voilà.
D’autant plus que la vie a mis sur ma route un homme que j’ai adopté comme mon père. On s’obstine, on se « picosse », on ne vote jamais du même bord et nos opinions sociales et politiques diffèrent tant, que nous mettons des moratoires dans les rencontres familiales… On a du plaisir aussi, beaucoup! On partage la même curiosité envers les gens, les choses et la vie en général. On a de commun le respect des autres et on aime refaire le monde à notre image! Il cuisine très bien et fait des drinks assez bons pour qu'on en redemande!!!
Il a à son actif des qualités tellement essentielles à mes yeux. Il est généreux, fiable, aimant, prévenant, sensible, rieur et sensible.
J’ai atterri dans sa vie lorsque j’avais 14 ans. Il était déjà père de famille d’accueil d’une petite fille de 4 ans et avait adopté un enfant qui avait 5 ans à l’époque. Ensuite moi. Je dis souvent à la blague, que je suis l’aînée d’une famille de 5 enfants, mais que je suis arrivée la troisième! Voir la tête des gens m’amuse toutes les fois! Donc. Ensuite est venue la belle de corail. Venue de là où le soleil se lève et la petite dernière, encore adolescente, qui miraculeusement est venue tout naturellement après plus de vingt ans de tentatives et puis finalement de lâcher-prise et d’abandon des essais…
La vie est si rieuse parfois, elle attend qu’on tourne le dos à quelque chose pour nous l’offrir enfin!
J’ai levé mon verre dimanche dernier, en l’honneur de cet homme qui est le père d’une tribu où la génétique n’a rien à voir avec l’amour et les liens tissés serrés. Parce qu’être père est bien plus qu’une question de jouissance qui donne certes une partie des gènes… Ce qui fait un père est bien souvent le don de temps, d’amour et le plaisir de partager la vie en famille.
Sans l'homme qu'il est et celui qu'il a été lors de mon adolescence, je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui. Je n'aurais pas recherché d'homme fort et solide pour m'accompagner, car avant lui je n'en connaissais pas de gentils.
...
Je suis fière d’être sa fille et qu’il soit le grand-père de mes enfants.
Bien sûr, il s’acquitte de sa tâche avec un plaisir évident avec l’élue de son cœur, que j’ai aussi adoptée comme ma mère. Ensemble ils forment une paire de parents incroyable.

Bonne fête des Pères…
Merci JP!
xx

14 juin 2012

Roses rêveries

Si j'étais une fée. Toute petite et invisible des humains... 
Je ferais ma couche, tous les printemps sur ces pétales odorants et doux.
J'en profiterais pour me gorger de cette odeur à la fois discrète et présente.
Je me ferais une jupe des soie  de ses pétales.
Je danserais sous les étoiles avec mon elfe préféré, pour célébrer cet été qui approche!!
...
Je vous offre ces images où la fleur s'offre au soleil en éclatant elle-même de mille feux.
Ces fleurs gorgées d'amour et d'offrandes à mes sens.

Je trouve qu'elles ressemblent à des grands-mères de douceurs.


13 juin 2012

Autocratie tribale


Être parent est une chose bien complexe. Il faut savoir nager dans les eaux troubles des émotions et avoir la congruité à fleur de peau. Il faut marcher sur la pointe des pieds en équilibre sur un fil de fer au dessus des besoins spécifiques de chacun tout en tenant la barre des motivations bien droite, afin de ne pas tomber dans les excès de colères ou de laxismes!
http://www.crealain.com/
Garder le cap avec humour, amour et bienveillance…
Je commence à manquer de jus pour tout ça! Bien sûr, il est temps que les vacances arrivent et que l’école se termine! Ce qui règlera une grande partie des frustrations de tout un chacun. Mais l’arrivée des bulletins de fin d’année risque de faire mal et d’ouvrir la porte à des discussions et mises au point qui seront difficiles!
Nos jeunes sont des personnes intéressantes, drôles et il est très agréable de passer du temps en leur compagnie. Mais à l’heure où ils commencent à vouloir s’engager dans des luttes politiques ou dans la société, à l’heure où ils semblent avoir des opinions tranchées et qui savent les exprimer clairement, ils semblent vouloir se désengager de leur propre vie, de se retrancher de ce qui est et sera important pour eux, tout le long de leur parcours. Faire les choses à temps, s’impliquer dans la maison, dans leurs études, faire les choses pour notre tribu, qui est notre microsociété bien à nous… ça… C’est bien moins glamour, moins enlevant, moins tentant! Et je les comprends, leurs ailes commencent à pousser et à avoir envie de voler. En même temps, il faut bien apprendre à s’en servir n’est-ce pas?
Toujours est-il, que nous sommes en grève parentale en ce moment à la maison. Nous avons décidé d’être conséquents nous-mêmes et de faire en sorte d’être heureux. Nous poussons le concept sociétal en vigueur ici et maintenant au Québec, à notre tribu. Nous boycottons la fabrication des repas, nous allons mettre en place une table de discussions et nous mettrons clairement les lois en vigueur dans la maison. Pas de lois « matraque », mais de la cohérence poussée à l’extrême. Nous savons que les extrêmes sont difficiles à vivre, d’un côté comme de l’autre. Nous avons décidé de ne plus gaspiller notre salive et prenons l’engagement de rester calmes, quoiqu’il arrive. Car lorsque nous tempêtons, ils courbent le dos, font oui de la tête et disent à quel point ils comprennent. Pour s’en retourner vaquer à leurs occupations, comme si de rien n’était. Ils savent éviter les récifs de la colère parentale. Ce sont des navigateurs hors pair, même si des icebergs trainent dans le coin!
Terminées donc, les discussions à ne plus finir sur l’implication dans la demeure, les études et les attitudes dérangeantes.
Nous sommes malheureux de toutes ces discussions vaines, sur l’implication scolaire ou domestique, nous ne voulons plus comme invité celui que nous nommons affectueusement Personne. (Vous savez cet être qui vide le lait sans changer le sac, prend le dernier mouchoir sans aller chercher une nouvelle boîte pour remplacer l’ancienne. Celui aussi qui termine toute la crème glacée en laissant le contenant dans le congélateur… Vous ne voyez pas qui s’est? Posez la question à des ados, telle que : « qui a terminé le rouleau de papier de toilette et qui n’a pas dit qu’il n’en restait plus?? » Et là fusent de partout : « pas moi », « pas moi », « pas moi non plus »… Alors… ça doit être Personne. N’est-ce pas?)
Nous ne voulons plus nous quereller pour des questions domestiques et d’éducation. Mêler deux familles ensemble est un défi gigantesque. Notre tribu n’y fait pas exception. Mais nous voulons préserver le plaisir d’être ensemble. Plaisir qui avait tendance à disparaître sous les tensions depuis quelques semaines. Entre le bougonnage, le bourrassage et les phrases répétées ad nauseam, l’envie de se retrouver tous ensemble est devenue bien basse!
Nous allons recommencer depuis le début. Des choses très simples, comme ramasser notre serviette quand on a terminé nos ablutions, à fermer ses lumières derrière soi (on est écolos, non?). Comme terminer ses devoirs avant de s’affaler devant Facebook ou un film… Et toutes ces petites choses qui font qu’on se rend quelque part avec fierté, parce qu’on y a mis du cœur et qu’on s’est impliqué.
J’ai l’impression que c’est un réel défi qui nous attend. Car nous devrons être constants. Pour être honnête, ce n’est certes pas notre première qualité. Ne dit-on pas qu’on reconnaît l’arbre à ses fruits?
Nous espérons que notre nouvelle autocratie parentale et aimante portera ses fruits. Car bien que nous croyons à la démocratie, bien que nous soyons contre toutes formes de bâillons, nous constatons que l’heure est à l’action et plus du tout aux discussions vaines. 

07 juin 2012

Je vieillis je pense!


"Les gens ont peur d’eux-mêmes, de leur propre réalité ; par dessus tout de leurs sentiments". (Jim Morrison)
...
M’en vient vieille je pense!
Ô… je ne dis pas ça parce que la levée du corps le matin est de plus en plus difficile!
Je ne dis pas ça non plus, parce que vers 21h00 je commence à cogner des clous en lisant un bon livre!
Pas non plus parce que j’ai le goût de dire très souvent : « ah je me rappelle quand j’ai vécu telle ou telle chose… »
Ni même parce que je commence à réellement comprendre ce que ma mère me disait quand j’étais jeune, ou pire encore, parce que dorénavant, je répète les mêmes mots à mes enfants!!!
Non.
http://citations.rock.free.fr/html/peur.htm
Je me sens devenir plus vieille parce que j’ai de moins en moins peur.
Ô je ne dis pas ici que je serais prête à me lancer dans le vide avec un élastique qui m’attache les pieds, ni de monter en escaladant une paroi rocheuse qui abrite des araignées… Mais oui, la peur s’envole tranquillement.
Surtout cette peur de montrer réellement qui je suis.
La peur d’être jugée, jaugée.
La peur dans ce domaine est une canaille, un rapace, un carnassier.
Eh bien moi en vieillissant, je deviens chasseuse et je commence à avoir du talent!
...
Et vous?
Quelle est cette peur qui vous tenaillait et qui s'en va avec le temps?

05 juin 2012

Jeunes et fougueux!

Ils rient fort, jouent sur leur vélo ou sur leur skate à qui "pisse le plus loin"!
;-)
L'éclairage de nuit est blanche et forte.
Je ne me sens jamais très à l'aise dans ces endroits trop loin de mon espace de confort...
Mais ce soir là, si chaud et si doux.
Mon homme très fort tout à côté de moi, nous sommes entrés dans l'antre de la testostérone adolescente...
Et nous avons fait une session photos avec ces jeunes!
Beaucoup de plaisirs!
Au départ timides, ils ne se sont pas fait prier pour nous démontrer leurs savoirs faire et d'essayer de nous impressionner (nous qui n'y connaissons rien!).
Un, nous a même raconté combien il aimerait faire de la compétition, avec des figures et des prouesses...
Nous avons été témoins d'une blessure mineure, très bien traitée par une des filles qui semblait ne pas traîner là par hasard...
...
Ça m'a ramené vers ma période adolescente, où j'allais au parc, comme ça pour rien... En mettant énormément de temps à choisir ma tenue et ma coiffure...
En espérant LE voir...
Encore aujourd'hui, je ne sais pas si lui savait que j'existait. Mais l'important à ce moment de ma vie était de sentir mon coeur battre plus fort à son approche!
Pour être bien honnête, je ne sais tellement pas comment j'aurais réagis s'il m'avait même adressé la parole!!!!
....
Toujours est-il que nous avons passé une belle heure en leur compagnie et je suis contente d'être sortie de ma zone de confort pour aller à la rencontre d'une culture qui m'est totalement étrangère... Comme quoi, on peut très bien voyager tout près de chez soi!!

04 juin 2012

Jaune


Je fais une petite fixation cette année, sur le printemps et la nature qui s'éveille. J'ai trop souvent eu l'impression, par les années passées, que tout arrivait à maturité sans que je n'ai eu le temps de m'en apercevoir!
Existe en moi un souci de tout voir, tout sentir, tout ressentir! C'est omniprésent à mon esprit. J'essaie l'acuité cette année! Avoir les antennes sorties pour les choses belles et le passage des saisons...
Je veux apprendre l'ici et le maintenant.
Une forme de méditation active quoi!
Ces temps-ci ce sont les pivoines du voisin (qui sentent tellement ma grand-mère Simone), et les boutons d'or qui poussent comme de la mauvaise herbe au soleil.
Je fomente des plans de délocalisations afin de meubler des espaces où rien ne semble vouloir pousser s'exprimer. En espérant qu'ils soient aussi prolifiques là-bas que là où ils se trouvent...
Comme mon pouce est loin d'être aussi vert que je ne le voudrais... Je joue du hasard, en me fiant à la « chance de la débutante "...
...
Pour le reste, l'été arrive avec son lot de défis!
Le défi de ne rien manquer (des tonnes de prestations d'artistes que j'aime, dans des festivals tout aussi variés les uns que les autres). Les pique-niques dont je rêve, sur le bord de l'eau, la farniente dans le hamac, tous ces livres commencés, mais non terminés encore et ceux dont je veux absolument connaître les secrets. 
Travailler aussi, même si je fais partie des gens immensément chanceux -avec 4 semaines de vacances-... Il faut que j'y arrive... (comme tout le monde!)
Et la photo! 
Améliorer mes photos de rue, prendre de l'expérience, encadrer par genre pour une exposition future et la fabrication de cartes...
Améliorer ma technique, pas pour devenir professionnelle, mais bien pour mon plaisir personnel, pour maîtriser le plus possible, toutes les fonctions de mon appareil. Pour saisir le moment venu, la photo qui me fera planer pendant des heures et même des jours!
...
Je vous laisse avec tout ce jaune...
Des essais de macro... un peu flous.
Mais j'aime la douceur qui s'en dégage....