31 octobre 2012

le bal des monstres

Aujourd'hui défileront de petits monstres et aussi de petites princesses.
Des princes charmants et des rois lions.
Une petite floue que j'ai gardé pour l'ambiance
Demanderont bonbons et sous noirs et se feront peurs pour manger des sucreries!
Il y aura les adultes qui bailleront en ayant hâte que ça finisse... D'autres qui se déguiseront aussi et défileront avec plaisir.
Halloween!!!
Et vous, vous êtes dans quel camps?
...
Voici des photos prises lors d'un défilé de zombies à Montréal...
Pour l'ambiance!
Bonne journée!
:)

Des amoureux zombies. J'aime l'idée de mettre du beau dans ce défilé

Il se tenait là, immobile sachant qu'il se faisait mitrailler par les photographes amateurs

Je pense qu'il ne savait pas s'il était Arlequin ou fétichiste ;)

Celle-ci je l 'aime pour le contraste des couleurs... malheureusement elle est floue aussi





30 octobre 2012

Espace étanche pour amoureux, recherché...

Vivre à deux n'est pas chose aisée. On a beaucoup de discussions au travail à ce propos ces derniers temps. Probablement l'automne, la fin de l'été ou encore le recommencement des routines et du "métro-boulot-dodo" qui affecte les neurones amoureuses... Qui sait?
On arrive toujours à la même conclusion : On doit être capable de se retrouver et d'avoir du plaisir ensemble. Comme couple! Sinon la vie est longue et ardue. Se retrouver ensemble et avoir du plaisir... Beau dans la théorie. Mais en pratique? Quand vient l'heure des retrouvailles, comment faire place dans le cerveau et l'énergie pour retrouver ce petit je ne sais quoi qui allume et tourne le bouton à "on"? 
Comment se fait-il que lors des fréquentations, lors des balbutiements d'un couple on arrive à trouver cet espace en soi, malgré les aléas de la vie et qu'une fois le couple bien installé, on peine à le retrouver?

Une question d'hormones certainement. Mais il n'y aurait pas dans le début du couple un espace bien défini à l'autre qui ne vient pas toucher aux autres espaces de notre vie? Comme si on arrivait à faire abstraction de tout le reste par la seule pensée de l'autre, sa seule présence...
Comment faire pour retrouver cet état d'esprit des débuts? Comment faire pour étanchéiser cet amour qui nous tient à cœur et au corps pour notre plus grand plaisir! Comment retrouver les espaces libres des temps nouveaux?
Comment arriver en fin de soirée fraîche et disponible comme au début?
Se donner des rendez-vous, comme dirait mon amie Ge, sexologue et blogueuse spécialisée dans les relations amoureuses? OK. Mais quand????? Hihi! J'arrive à me poser la question. Même quand les fins de semaine sans enfants (famille reconstituée oblige) se pointent à l'horizon, il arrive de plus en plus souvent que nos ados décident pour des raisons de logistique de rester avec nous, alors nos idées lubriques et festives prennent le second rang... C'est bien ainsi, nos enfants ne sont pas négociables, mais la petite pensée frustrante qui n'est pas loin... « Quand aurons-nous du temps pour nous??? "
...
En même temps, quand on est célibattante on souhaite ces petits ronrons de la routine à deux, et quand on est dedans... On rêve du temps où célibataire, notre cerveau avait tout l'espace voulu pour trouver tous les moyens pour faire de la place à la folie amoureuse...
...
Ce que je trouve encourageant de nos discussions entre copines et aussi avec mon doux, c'est que l'envie de trouver ces espaces de délires amoureux est bien présente. On a tous envie de trouver ce plaisir d'être ensemble. Car sans ce désir... Pourquoi rester en couple... Hein?

25 octobre 2012

Faire de la nuit un éclat de lumières....


Ces dernières semaines, je me sens essoufflée, comme emportée dans un tourbillon d'activités, de visites à l'hôpital, d'inquiétudes et de travail. Je me sens même happée par mon loisir préféré (faire de la photo), bref... Même dans le plaisir je m'essouffle! 
Je sais très bien que ça ne peut durer comme ça.
Il va bien falloir que je reprenne mon souffle quelque part, mais je ne vois ni comment ni surtout quand!
Je suis une mère, une belle-mère, une fille et une petite fille et j'ai l'impression que je suis requise partout.
Malheureusement, et c'est là que le bât blesse... Je ne me sens pas efficace nulle part.
J'ai l'impression de m’égrener un peu partout, mais que ce n'est pas suffisant.
Il m'arrive de plus en plus souvent de me coucher le soir en me disant que je ne suis pas arrivée à prendre assez mon temps, soit avec mon amoureux, mon fils, mes belles-filles ou encore ma grand-mère ou mes parents... 
Je ne parle pas des amies! Il y en a quelques-unes que je n'ai pas vues depuis une éternité au moins. Une que je soupçonne emplie d'une peine d'amour, l'autre que je soupçonne de ne pas s'apercevoir que je ne l'appelle pas, tellement elle vole haut dans son nouvel amour et une autre que je voudrais pouvoir aider à retrouver du temps avec son amoureux, en gardant son petit chéri de 2 ans...
Mais bon.
On m'avait bien dit quand j'étais jeune et dans la vingtaine que le temps devenait aussi rapide qu'un train haute vitesse en vieillissant... Je n'ai pas pris garde aux avertissements et BANG! Me voilà dans ce train qui défile et défile encore... Et je n'arrive pas en ce moment à le freiner ou à tout le moins le faire changer de voie, pour une voie plus lente et douce...
...
C'est une phase.
L'automne est toujours difficile. 
Et c'est en partie ma responsabilité.
L'été je deviens remplie d'une énergie telle, que je prends des engagements prenants tous les automnes... Pour finalement réaliser l'automne venu que l'énergie est une ressource renouvelable certes, mais non épuisable. Qu'il faut se préserver du temps de repos, du temps de douceurs...
...
Et parfois aussi, la vie embraye sur la voie rapide, parce que les gens qu'on aime sont malades ou encore en peine d'amour ou encore avec des besoins précis et que l'on a envie d'y répondre. Parce que justement... On les aime!
...
Vient alors la question qui mine... Où dire non? 
Où tracer cette ligne entre les possibles, les impossibles et les plus tard?
...
Les images qui colorent ce billet ont été prises au Jardin botanique de Montréal, lors d'un sprint de deux heures pour aller voir les lanternes chinoises avec les filles. Je me suis attardée en solitaire devant les fontaines, pour m'amuser avec la vitesse de mon obturateur et les couleurs des lumières dans l'eau.
Je trouve que ça fait de beaux feux d'artifice et j'aime bien cette série.
Parce que c'est important de mettre de la lumière dans ses neurones quand la nuit prend trop d'espace!











18 octobre 2012

des montagnes à surmonter

http://www.art-culture-france.com/fiche_artiste.php?id_artiste=19020

Pleurer pendant près de deux heures en conduisant dans une circulation dense, stationner la voiture après avoir pris le petit coupon dans la machine qui fait lever la barrière. Trouver une place assez loin de l’entrée pour avoir le temps de refaire mon visage lumineux. Essayer de penser à des choses joyeuses et enivrantes. Appeler mon amoureux, entendre sa voix et m’apaiser.
Rentrer à l’intérieur, sentir l’odeur d’alcool du savon sans eau, obligatoire et même surveillée par un gardien de sécurité. « Avez-vous lavé vos mains, madame? » Non. Le faire.
Trouver les urgences.
Trouver son lit.
Le prendre dans mes bras.
Essayer de lui dire des choses drôles telles que : « Hey tu sais, si tu veux me voir en plein milieu de semaine, je prendrais congé aussi, même si tu n’étais pas malade, si tu me le demandais »… Le dire effectivement. Mais ne pas en rire.
Ne pas savoir où me placer.
Lui regarder les pieds dans des pantoufles bleues, sous un drap en flanelle laid.
Parler du débat de Barack la veille.
Regarder ses joues, me demander quand je les avais vues aussi pâles. Aussi cireuses…
Ne pas me souvenir.
Il est fort.
En forme.
Jeune. Pas 60 ans encore.
Il a monté le Kili l’an dernier, surmonté bien avant dans sa vie, des montagnes émotives énormes. Nous a aimés et éduqués avec amour. Il s’est obstiné et il a discuté l’équivalent de milliers de livres en mots.
Je l’aime d’amour.
C’est mon père.
Il est malade.
Ça semble sérieux.
Quoiqu’on ne sache pas.
Ne pas savoir et attendre.
Attendre les résultats de la montagne de tests. (Tien… Une autre montagne à franchir!)
Je savais que je tenais à lui. Mais aujourd’hui et depuis lundi soir. 
Je le ressens encore plus douloureusement.

16 octobre 2012

Quel jour on est?

Me lever le matin avec l'envie de faire que chaque journée soit la plus belle de ma vie.
Wow.
Quelle idée géniale!
En dehors de la candeur de cette envie, il y a aussi le désir de faire une différence au coeur même de sa vie, afin de pouvoir en faire une dans le coeur même des gens qui nous entourent et nous sont chers...
Et pourquoi pas hein?
...
Cette image circule sur Facebook depuis quelque temps.
Je la partage avec vous, parce qu'elle me touche au delà de la raison.
Je n'arrive pas encore à bien expliquer pourquoi. Mais c'est ça!
...
Je vous souhaite que cette journée fasse partie de vos journées préférées!

12 octobre 2012

vendredi matin


http://www.galerierichelieu.com/v0/artiste.php?Artiste_ID=14&Lang=FR
Quand le vendredi sonne comme un samedi matin dans le corps.
Quand le réveil joue du Sati et que ça amène de plus en plus profond dans les rêves…
Quand on se lève enfin et que le corps tout engourdi, tout étourdi de sommeil se heurte à trop de lumières, trop de bruits ou encore à trop de gens autour de la table…
Quand toutes les molécules du corps hurlent en même temps pour un retour dans la tiédeur des draps.
Quand les bruits de mastication ressemblent à un rassemblement de casseroles en colère…
Ne manque que les carrés rouges et voilà, je serais une manifestation à moi toute seule!
http://www.galerierichelieu.com/v0/artiste.php?Artiste_ID=14&Lang=FR
Ce sera un vendredi dans la ouate et cette ouate je la veux toute douce, toute moelleuse, tout invitante, afin de me protéger de tous les stress au travail.
Je veux qu’elle ressemble à ces dizaines de baisers de mon amoureux au réveil.
Qu’elle ressemble aux sourires enfin apaisés de mon fils ce matin.
Je veux qu’elle ressemble à ces arbres baignés de lumière d’automne dans leurs feuillages dorés.
Bon vendredi.

11 octobre 2012

Toutes ces choses... bis


…Que je sais faire
  • Je sais comment chercher pendant des heures des fées, avec des enfants émerveillés dans le bois.
  • Je sais faire du thé.
  • Je sais flâner longtemps dans un hamac, à juste regarder le vent faire bouger les branches.
  • Je sais comment ne pas trouver mes clés qui sont pourtant juste dans ma main.
  • Je sais faire des choses succulentes à manger.
  • Je sais être snob.
  • Je sais être ouverte aux autres.
  •  Je sais chanter, danser et cuisiner en même temps que je tourne la soupe, regarde si les enfants font leurs devoirs et le tout, en buvant un verre de vin. Oui!
  • Je sais parfois comment aimer.
  • Je sais comment faire de grandes colères et je suis capable de tristesses infinies.
  • Je sais avoir de grands fous rires et sais comment être habité de joie intenses.
  • Je sais garder un secret.
  • Je sais faire preuve de respect.
  • Je sais enfreindre les règles.
  • Je sais comment faire un feu.
  •  Je sais rire en pleurant.
  • Je sais que le père Noël existe et qu’il rend Noël plus magique.
  • Je sais plein de choses qui sont inutiles à savoir, mais qui semblent impressionner   quand je les dis lors de soupers entre amis.
  • Je sais compter, mais compte très peu souvent.
  • Je sais faire des sels de bains à la lavande.
  • Je sais lire et le fais avec beaucoup de plaisir.
  • Je sais quand terminer une liste! ;-)
  • Et vous? Que savez-vous faire? Je suis curieuse hein, ces temps-ci!!!
E

09 octobre 2012

Toutes ces choses...

...Que je ne sais pas faire...


http://www.weddingbells.ca/blogs
  • Je ne sais pas comment laver des vêtements noir qui ont du blanc dessus et que le blanc reste impeccable!
  • Je ne sais pas décorer des gâteaux comme dans le film américain "because i said so" et j'en suis triste.
  • Je ne sais pas me taire, même si je sens des malaises.
  • Je ne sais pas rire de mes gaffes.
  • Je ne sais pas me détendre facilement.
  • Je ne sais pas tellement comment dire non sans me sentir coupable de le faire.
  • Je ne sais pas faire un bord de pantalons, ni coudre des rideaux.
  • Je ne sais pas me coucher tôt. J'essaie... mais je n'y arrive pas.
  • Je ne sais pas comment faire pour ne pas rougir tout le temps!
  • Je ne sais pas jouer au poker.
  • Je ne sais pas exactement comment l'électricité part de la centrale jusqu'à la lumière... C'est tellement nébuleux pour moi, que même lorsqu'on m'explique... J'ai l'impression d'entendre du japonais et de lire des sous-titres coréens!
  • Je ne sais absolument pas mentir. Mon corps parle, alors même si mes lèvres arrivent à dire le mensonge... Mes yeux disent tout à fait le contraire. 
  • Je ne sais pas comment terminer tous ces foulards que j'ai commencé et qui traînent au fond du garde-robe.
  • Je ne sais absolument pas comment faire pour arrêter de m'inquiéter au sujet de mes enfants.
  • Je ne sais pas quoi dire quand quelqu'un meurt.
  • Je ne sais pas comment pleurer aussi jolie que dans les films français. Moi, je deviens toute plaquée de rouge et mon mascara coule à tous les coups!
  • Je ne sais pas mettre du vernis sur mes ongles de la main droite.
  • Je ne sais pas comment me souvenir de mes rêves assez longtemps pour les écrire. Ils sont parfois si épiques et oniriques... Mais pouf! Ils s'évaporent avant que j'ai pu bien les mettre en mots.
  • Je ne sais pas dessiner.
  • Je ne sais pas jouer à des jeux électroniques sans bouger tout mon corps, même si je sais rationnellement que ce sont mes doigts qui font bouger le curseur.
  • Je ne sais absolument pas écouter de la musique sans bouger et danser.
....
Et vous, qu'est-ce que vous ne savez pas faire?
On s'échangera ce qu'on sait faire ensuite...
Question de terminer par les choses encourageantes!
;-)

08 octobre 2012

Action de grâces....

Cette journée n'est pas simplement une journée de congé. C'est aussi une journée que les anciens prenaient pour remercier Dieu ou la terre ou je ne sais qui pour tous les bienfaits qu'ils ont eu dans l'année qui venait de passer. Les cultivateurs remerciaient pour les bonnes récoltes et aussi pour avoir eu la santé et la vigilance d'y travailler si fort. 
...
Depuis que j'ai des enfants (depuis près de 20 ans maintenant-ouf...), j'essaie de faire de cette journée de l'action de grâces un jour de grand merci! J'ai toujours essayé de démontrer à mes enfants les verres à moitié pleins plutôt qu'à moitié vides. Un bon souper, souvent avec des amis ou la famille, des gens qu'on aime et qui nous aime en retour aussi. C'est important de regarder bien en face la vie et ce qu'elle nous apporte de magnifique! On passe beaucoup de temps à regarder ce qui nous chicote, ce qui nous gratouille et nous fait mal ici et là... Il faut parfois arriver à faire le contraire.
à Montréal, dans le Vieux, octobre 2012
En fin de semaine je suis allé faire de la photo dans le Vieux-Montréal, faire de la photo de rue. Je veux participer à un concours local, alors je suis allé faire mes classes. Et j'ai pris cette photo d'une calèche qui fait faire le tour à des touristes, dans cette portion de la ville qui ressemble encore aux temps anciens de la nouvelle France. J'ai fait le parallèle avec cette autre photo prise cet été à Cuba, à Ciégo de Avila, la capitale de la province où nous étions, donc une ville universitaire, une ville plus riche que ses voisines à côté, où les gens se promènent en calèche aussi. Mais pas pour balader les touristes, non. Pour aller travailler au champs, pour aller faire leurs courses et pour rentrer embrasser femme et enfants le soir. Là bas, les voitures sont des voitures abandonnés par les américains dans les années 50 et quelques voitures chinoises ou coréennes plus récentes, mais ça c'est rare.
Je regarde sur la photo d'ici. Des voitures de luxe, tout à côté de boutiques de luxe qui jouxtent les galeries d'art où j'entre en me sentant si timide de ne pas jamais pouvoir acheter quoi que ce soit. Bien que j'apprécie grandement y jeter un oeil et me perdre dans l'imagination des artistes.
...
Je suis née du bon bord de l'Amérique. Je suis née du bord où on boit le café plutôt que de le cueillir, du côté où même pauvres, on va à l'école. Du côté où les femmes ont des droits et peuvent les revendiquer. Je suis reconnaissante de ça. Je suis née du bord où l'on peut voter et discuter librement de nos idéaux politiques. C'est certain rien n'est parfait et je pourrais ici énumérer tout ce qui ne va pas bien. Mais ce ne serait plus un billet de l'action de grâces n'est-ce pas?
...
Je suis reconnaissante des amis qui m'entourent, des enfants intelligents, en santé que j'ai. Reconnaissante de pouvoir vivre amoureuse et d'être capable de cette intimité, cette proximité de notre couple. Je suis heureuse de pouvoir sortir tous les jours et être capable de reconnaître la beauté et reconnaître cette lumière que j'aime tant. Je remercie tellement la vie de m'avoir donné les compétences au bonheur, la facilité de rebondir, même quand je ne vais pas toujours super bien. 
Mon action de grâces aujourd'hui va à tous ces gens qui m'entourent et qui me font du bien.
À cette richesse relative, qui me permet de voyager, manger au resto, boire du bon vin, rire devant un bon film, de pouvoir lire et écrire sur cet ordinateur qui me relie à vous.
Je suis reconnaissante d'être en santé et vivante, moi qui ne croyais pas me rendre à cet âge quand j'étais adolescente.
Merci simplement à la vie, d'être bonne pour moi.
À Cuba, août 2012
Et vous, l'action de grâces... Ça vous dit quoi?

04 octobre 2012

Peine d'amour


Il est rendu grand. Presque adulte. 17 ans!
17 ans et sa première peine d’amour.
Il la vit en silence et avec les chansons de Bernard Adamus et de Lisa Leblanc.
Ils chantent sa peine à sa place.
Et moi je le regarde partir faire de longues siestes. N’être bien nulle part. Il s’assoit avec nous, se lève, part dans le salon, sa chambre… Il revient tente de faire la conversation. Repars…
Ouf.
Il n’accepte pas qu’on en parle.
Il a son jardin secret.
Et moi je le regarde nager dans cette peine sourde et je voudrais l’enlacer, je voudrais lui dire ces choses qui ne font pas de bien, mais qui sont tellement vraies. Comme cette phrase si véridique mais plate, qu’on est mieux seul que mal accompagné.
Quand je le voyais courir après son amoureux, l’appeler et ne pas recevoir de réponse, quand je voyais tous les dimanches où il ne faisait rien juste au cas où il appellerait. Je savais que cet amour s’en allait vers un mur et que ça frapperait durement.
Pas facile regarder son enfant avoir de la peine.
Je ne sais pas si on s’habitue.
Mais je ne crois pas.
Je voudrais le prendre dans mes bras, il souhaite de l’espace.
Il est jeune.
Il a 17 ans.
Presqu’un adulte.
Presqu’encore un enfant.
Il sera mon enfant, toujours.
Et je pense qu'à toutes les fois où il pleurera, je ne serai pas loin de partager les mouchoirs avec lui.
Est-ce qu’on apprend à avoir du recul avec les peines de nos enfants?
Je ne sais pas.
Avec ma belle Lo, je n’ai pas encore appris.
Et je constate que même si j’ai plus d’expériences, avec Oli non plus, je n’y arrive pas encore.
Heureusement, je sais que ça finit par passer… Qu’on grandit dans nos peines aussi. Qu’un jour il va regarder derrière lui et il sourira au souvenir de cet amour qu’il pleure aujourd’hui.
(Que je le sache, ne l’aide malheureusement en rien aujourd’hui)

03 octobre 2012

sous la brume

Il fait brume aujourd'hui.
Il fait brume et c'est gris.
C'est tout joli.
Quasi reposant.
Et vous, que pensez-vous des jours gris? Des jours de brume?

02 octobre 2012

de tout de rien...

C'est une semaine intense après une fin de semaine intense! 
D'après moi je suis une femme intense!
...
Je suis devant mon écran quand je devrais plutôt aller prendre une douche et me faire masser par mon amoureux... Mais je suis là devant le clavier à essayer de pondre un texte pour notre blogue commun. Les réflecteurs. Nous avons le projet ces temps-ci, d'écrire pour laisser un legs à nos enfants... C'est Mister qui a eu cette idée à Cuba. 
Venant tous les deux de familles qui n'en sont pas vraiment, nous avons dû apprendre certaines choses par nous même, alors on s'est dit... Pourquoi ne pas essayer d'être créatifs et d'utiliser nos forces afin de réfléchir à ce que nous voulons leur laisser comme valeurs, comme concept de réflexions. 
Au départ je n'étais pas tellement chaude à l'idée de "professorer" tel un maître à penser. Je ne prétend pas être arrivé à un point où je peux me permettre de dire que la vérité se trouve à un endroit plutôt qu'à un autre.
Je tente plutôt de philosopher sur ce que je pense maintenant de la vie. 
Si j'avais fait cet exercice à 20 ans et que je me relisais aujourd'hui, je me trouverais probablement bien naïve... 
Et je suppose que si je me relis dans 20 ans, je pourrais remarquer toute l'évolution de mes pensées. 
Et c'est ce qui est bien avec cet exercice... La pensée reste ouverte aux aléas de la vie.
...
Je vous laisse en vous présentant Claude, le fier homme de 69 ans (dire 6 et 9, car c'est comme ça qu'il le dit.) Il souhaite pour son 70e anniversaire, célébrer autour d'un méchoui. Il n'a jamais eu de méchoui à sa fête qu'il dit. Je lui ai dit que je me mettrais dans le comité organisateur... 
Moi aussi j'aime ça les méchouis!



01 octobre 2012

Préjugés

Ce rose n,est pas seulement en vogue au printemps...
J'avais un préjugé face à l'automne.
Je pensais que ce n'étaient que les feuilles des arbres qui se faisaient belles pour nos yeux.
Eh bien non!
Les fleurs, les plus braves, les moins frileuses, les plus hardies, restent et affrontent les fraîches nuits, les jours gris et le soleil intense de cette période de l'année.
...
Comme il est facile de faire tomber un préjugé négatif, lorsqu'on a l'objectif en chasse de beauté!
Voici mes trouvailles de cette dernière journée de septembre. Dans un parc oublié de Montréal. C'est comme si plus personne ne se souvenait qu'il existe.
Et pourtant, il a été le théâtre de la révolution culturelle et l'apothéose de la révolution tranquille, il a permis aux québécois de s'ouvrir sur le monde et aux enfants de la ville, des années 70 et début 80 d'aller regarder de quoi la nature est faite. Les floralies font d'ailleurs partie de mes plus beaux souvenirs de sortie d'école primaire.
Il n'y a pas que les érables qui aiment l'oranger intense!
Eh bien le site est encore entretenu comme au temps des beaux jours et la nature y est magnifique.
...
Sinon on a eu une belle fin de semaine avec Claude, qu'on a amené à l'église Notre-Dame, qui est magnifique et faste à souhait! Moi j'y vais plus pour l'orgue et le choeur qui me font chavirer l'âme à toutes les fois. L'intensité des vibrations, la sonorité de cette église est magnifique pour les oreilles! Pour Claude, ça ne fait pas de différence. Son rendez-vous dominical avec l'eucharistie semble être immuable et imperméable au lieu et à l'environnement. Je suis toujours très respectueuse des gens qui croient. Ce morceau semble ne pas faire partie de mon ADN et pourtant à toutes les fois que je regarde les gens qui sont magnifiés par leur prière, je me dis que je manque peut-être un rendez-vous important avec une part de moi-même.
Pourtant j'ai presque tout pour être religieuse. J'aime les rituels, j'aime ponctuer dans l'année les évènements significatifs. J'aime l'odeur de l'encens et je suis une femme qui a besoin de spiritualité pour grandir et être en harmonie. Il ne manque qu'une dose de foi finalement...
Petits lampions, que j'ai allumé en souhaitant le meilleur pour mes enfants...
N'empêche, les lieux de prières me fascinent et j'y entre avec grand respect pour ces gens recueillis. J'aime à toutes les fois y aller avec Claude, l'accompagner dans ce moment important pour lui me fait plaisir. 
...
Prendre soin de Claude veut aussi dire faire des muffins ou encore des petits gâteaux. Il aime cuisiner, comme cuisinent les enfants. Il est appliqué et d'une lenteur à peine croyable. Il tourne en rond tout autour de nous et nous demande sans cesse ce qu'il peut faire pour aider. J'aime cuisiner seule et je ne sais pas déléguer les chaudrons. Je pratique le laisser aller et à apprendre à donner des tâches. J'apprends aussi que la simplicité des uns, n'est pas la simplicité des autres. On a fini par manger de délicieux muffins aux pommes. Les meilleurs en fait, que j'ai mangé de ma vie. Rien de moins! Pas de photo... Ce n'est pas tellement photogénique de la pâte à muffins aux pommes... Beige, beige, beige... et les plats que j'ai à la maison pour faire des gâteaux? Beiges aussi.
...
Une ptite rose toute petite, brave et fière...
J'espère que votre fin de semaine a été agréable. Plus reposante que la mienne aussi! Je commence ce lundi en espérant vivement le vendredi qui vient! Je suis heureuse, satisfaite, mais fatiguée. Mais une bonne fatigue c'est mieux qu'une fatigue boudeuse. Alors c'es souriante que je vous dit : À bientôt!