25 avril 2013

Que la chenille se fasse papillon


Combien de temps ça prend pour réellement se connaître?
Combien de temps faut-il pour se rencontrer vraiment?
Combien de chemin de travers doit-on emprunter pour finalement se sentir sur la bonne voie?
Combien de personnes éclairantes doit-on croiser en route, pour bien apercevoir son tracé?
….
Surtout…
Surtout combien d’années peut-on vivre en ignorant les signaux que la vie nous envoie?
Combien de temps faut-il pour apprendre à écouter vraiment?
C’est peut-être la fin de cet hiver qui est frisquet et souvent gris… Ma vie est sous un jardin de brume. Pas une brume déprimante, mais bien une fumée grise et opaque, qui m’empêche d’avancer autrement qu’à petits pas. Je sais que je dois me mobiliser. Je sais que je suis rendue à prendre en main certains projets, pour arriver enfin à la vie que je souhaite. D'un autre côté, j’aurais voulu que ça se fasse naturellement, comme par magie.
Mais la magie n’existe que pour les magiciens… Et pour le peu que j’en sache, les magiciens travaillent très fort pour nous faire croire que leurs tours de passe-passe sont de la magie, alors qu’il n’en est rien.
Je suis un peu fillette, un peu pensée magique. Parfois, je me couche le soir en me disant que demain tout sera clair. Le lendemain est rarement plus clair que la veille. Juste un peu plus reposée la fille, pas plus éclairée!
J’évite, je me cache, je me joue des tours, mais je ne me crois plus!
J’essaie de me faire croire en le disant haut et fort à tout le monde, que je ne suis pas faite pour travailler dans ma passion, que j’aime mieux que ma passion le demeure et ne sois pas un travail. Mais je n’arrive plus à me croire. Je sais que je procrastine, parce que l’inconnu me fait peur. Ne dit-on pas que certains esclaves lors de leur libération sont restés au service (et ce, gratuitement) de leurs maîtres, car la liberté les affolait?
Je me sens comme ça.
Affolée comme un papillon face à la lumière du soir, qui surgit de nulle part. La différence entre moi et le papillon? Je retourne me cacher dans mon quotidien… Je ne me lance pas vers la lumière!
Je dis souvent à mes enfants et aux enfants de mon amoureux qu’il faut qu’ils ouvrent leurs ailes, que sans le déploiement de celles-ci, rien de bon ne peut arriver. Juste de l’ordinaire… 
De belles paroles!
Et moi mes ailes hein?
Bien repliée en bonne rêveuse que je suis.
Comment peuvent-ils me croire, moi qui ne déploie pas les miennes??
Il est temps que la grosse chenille dans son confort inconfortable, sorte de son cocon et sorte ses ailes multicolores (bien sûr qu’elles sont multicolores… Je ne suis pas une fille ton sur ton… même quand j’essaie, y’a toujours un peu de rouge, un peu de dorée et de bling bling qui sort!!)…

Il est temps que je donne l’exemple.
Parce que le « fait ce que je dis et non ce que je fais… » Est trop inconfortable maintenant et surtout… Ne fonctionne pas tellement!
Il est temps de grandir (encore!) et de trouver cette route, afin de devenir à mon tour cette personne éclairante et inspirante!

19 avril 2013

j'aurais voulu que ce soit la fièvre


C’est après une semaine de virus qui tient près de la salle de toilette et avec un bol jamais loin de mon lit que je vous écris aujourd’hui. Je vous épargne les détails peu ragoutants, n’ayez crainte!
De toute façon, c’est terminé, enfin!
Je n’avais pas eu ce virus aussi longtemps et de façon aussi forte avant aujourd’hui.
41 ans d’épargne, je suis chanceuse au fond! Je ne sais pas pourquoi cette année plus qu’une autre, mais j’ai goûté à plus d’un virus méchant depuis septembre dernier et je suis un peu sur les rotules là!
Vivement le soleil et les vitamines du « frais poussés »!
J’ai fait tellement de fièvre que j’en ai eu de drôles de visions!
http://www.artabus.com/french/dorisbordage/deuil
J’ai aperçu des bombes lors d’un marathon.
J’ai entendu le président américain dire que toutes bombes tuant des civils et des enfants faisaient partie du terrorisme…
J’ai tout de suite divagué sur tous les enfants irakiens  palestiniens, syriens qui étaient morts sous les bombes « amis » du président. Pour sauver la démocratie, on peut alors? Ah! Faites ce que je dis et non ce que je fais, n’est pas que l’apanage des mamans et des papas qui ne savent plus comment répondre de certaines incohérences alors?? (Et j’en suis parfois!!)
Mon réveil est brutal ce matin. Ce n’était pas ma fièvre qui m’a fait délirer, mais la fièvre meurtrière, une sourde colère de quelques autres qui a posé les bombes, sans hasard aucun. Méticuleusement préparé, cet attentat (non revendiqué – du moins pas à ce que l’on sache —) est un fait réel et pas un mauvais rêve.
C’est un réel cauchemar. Bien sûr y’a des coins de planète qui vivent ce genre de terreur quasi quotidiennement, je ne voudrais pas faire mon égocentrique et tout rapporter à mon nombril, mais je commence à trouver cette façon de faire (insinuer la peur au ventre) carrément triste à mourir.
Ça donne raison à tous ceux qui pensent que l’autre, l’étranger doit nous faire peur. Ça donne raison à ceux qui prônent de porter des armes à feu sur eux. Ça donne la tribune aux extrémistes, ça laisse entrer la haine par les pores de la peau et ça fait couler les larmes sur mes joues.
On va encore pointer du doigt et oublier que toutes les fois où l’on pointe le doigt, y’en a trois autres qui pointent vers nous (essayez, c’est vrai).
Que faisons-nous pour aider à promouvoir la paix et l’ouverture autour de nous?
Quelle part de responsabilités avons-nous dans la pauvreté dans le reste du monde, comment notre consommation entrave-t-elle la vie de certaines personnes?
Moi la première hein!
Ces questions ne se fondent pas sur le jugement, mais sur de réelles questions que je me pose personnellement, comme humaniste. Que puis-je faire moi, dans ma petite banlieue, qui boit son café tous les matins, qui mange tous les jours, bien plus qu’à sa faim… Que puis-je faire moi, pour aider à ce que ce genre de choses n’arrive plus?
Comment faire pour entendre ceux qui pensent que rien d’autre que l’horreur va faire en sorte qu’on prenne le temps des les écouter??
On se sent si petite face à toutes ces questions non?

12 avril 2013

temps gris


Pluie qui gratouille la fenêtre, qui soudainement se change en neige, transformant le sol à peine vert tendre en un blanc gris qui ne sait pas s’il sera lumière sur les choses ou encore rien d’autre qu’une forme de gouttes d’eau qui, puisque gelées, rafraîchiront la terre en avance de l’été qui semble si loin encore!
J’ai l’âme à la flotte comme le ciel aujourd’hui.
Probablement un manque d’ensoleillement, je suis comme une fleur qui tourne vers le soleil et qui ne sait plus sur quel bord il illumine!
Le temps gris qui peut parfois être si reposant, délassant même, se transforme pour moi aujourd’hui, en temps triste morne.
C’est étrange cette sensation de tout avoir et de ne pas être capable d’en profiter n’est-ce pas? On se retourne et on fait le bilan et on se demande à quelle place on a bien pu oublier de continuer d’avoir ce regard d’enfant sur la vie. Ce regard qui ne voit que la magie, qui invente la magie même, quand elle ne se trouve pas à portée de main!
Parfois mon amoureux me dit de faire attention à ce que je demande à l’univers, parce que souvent on obtient ce que l’on demande! Je suis chanceuse, je suis une personne choyée. Mais aujourd’hui je mettrais tout sur pause et je me calerais avec une doudou bien chaude et je mangerais de la crème glacée en regardant un film qui me fait pleurer (bien sûr j’aurais les cheveux sales et je serais cernée)…
Je prendrais une pause. Surtout de moi je pense! Moi et mes hormones qui me font la lutte à fond depuis une semaine! Je ne me sens tellement pas à la hauteur! Si nous ne sommes pas nos émotions, nous sommes certainement nos hormones!
Allez.
Je me bouge…
Je vais aller prendre une marche, je vais prendre exemple sur Ellora la courageuse que j’aime lire, et profiter d’un bel espace vert près de chez moi. Profiter de cette nature qui même lorsqu’elle se déchaîne, sait être magnifique! Tout comme moi d’ailleurs. Tout mon intérieur se déchaîne et je n’en suis pourtant pas moins magnifique! Ha! (merciNathalie pour ce beau billet!)
Je vous laisse avec la lecture de Josée Blanchette dans le Devoir ce matin et avec ce que j’écoute en ce moment… Des chansons guimauves de mon adolescence –vous êtes avertis… C’est sucré etcollant, comme de la guimauve qu’on vient de chauffer sur un feu de camp!-
Bonne fin de semaine!
(Entre ce matin où j’ai débuté ce billet et maintenant… Je vais déjà beaucoup mieux moralement… La neige s’est transformée en belle tempête humide et la fin de semaine est déjà un peu plus à nos portes… alors quoi… Je veux être souriante pour bien l’accueillir!!!!)

11 avril 2013

La liste de mes envies

Lacets de métal formant une chaise, aussi mêlés que mes idées...

J’aime bien écouter de vieilles entrevues à la radio en travaillant. Je branche mes écouteurs sur des émissions de Radio-Canada que je n’ai pas le temps d’écouter et je choisis les invités et je clique sur « écouter l’entrevue ». Bien sûr, je n’ai pu passer à côté de l’entrevue de Grégory Charles (je sais… On aime ou pas… Moi j’aime! L’homme, la personne, je rêve de souper une fois avec lui et ses millions de mots à la minute qui sortent de sa bouche! Je veux toucher à cette énergie qui m’a tant ravi lorsqu’il animait son émission à la première chaîne!).
Il a beaucoup été question de sa mère qui est ravagée par la maladie d’Alzheimer et de sa relation avec elle depuis qu’il est né. Il a dit des choses magnifiques et autant tragiques. Elle lui a montré la rigueur, elle a agi avec lui en caporal de l’armée de terre, jamais il n’a pu connaître sa mère ludique, féérique que son père a connue. Mais il retient qu’elle lui a transmis le désir de faire quelque chose avec les talents qu’il a. « Tu as la responsabilité de tes talents » qu’elle lui disait.

Cette phrase me trotte dans la tête depuis hier. Elle fait bien plus que trotter, elle vagabonde, elle tourne au grand galop, elle varlope au passage quelques aspérités qui accrochent mes souliers, lorsque je veux aller sur un chemin ou sur un autre!
À quel moment de ma vie, me suis-je désengagé de mes talents?

Et quels sont-ils d’ailleurs?
Reflet d'or, détails d'un lustre qui date de 1875
Comment faire pour travailler avec et continuer à mettre du beurre sur les asperges? (oui je sais, on dit les épinards… Mais moi les asperges j’en mangerais tous les jours et en plus y’en a de si bonnes en ce moment sur les étals… et ce n’est pas fini… Bientôt celles de chez nous! Bien fermes et d’un vert attirant qui appelle le beau temps!)

J’ai du talent pour l’amitié, pour faire rire les copines avec mes histoires abracadabrantes et aussi pour mettre en images les aléas de la vie.

J’ai du talent en cuisine, sans fausse modestie… Beaucoup de talent. J’apprends vite et avec beaucoup d’instinct. Avec mes outils que l’on pourrait nommer « de guerre », j’arrive à faire des trucs franchement goûteux! Il n’y a que le pain au levain naturel qui me résiste à ce jour et quelques autres pâtisseries, pour lesquelles je n’ai pas la patience pour être douée!

J’ai le talent émotif de comprendre les gens, de saisir leur essence, d’être accueillante…
Et j’ai le talent de m’ennuyer au bureau!

Je recommence l’université en septembre, je diminue mes heures au bureau et je pensais que c’était bien réfléchi, tout pesé dans la balance des envies et de la vie. 
Puis revient (encore!) cette idée que je pourrais travailler pour moi, au-dessus de mes chaudrons pour des familles qui n’ont pas le temps ou l’envie pour touiller une soupe, une sauce à spaghettis ou encore le pâté chinois préféré du petit dernier!
Soupirs!
détails d'une robe tissée d'or et ses billes de verre...

Est-ce le printemps qui ne sait plus où il en est qui fait que je me sente aussi mélangée que lui? Ou la quarantaine qui me joue des tours ailleurs que dans mes hormones (ahhh les hormones!!!! Sujet d’un billet à venir!)
Voilà que je recommence mes insomnies…
Heureusement, des choses sont très stables.
Mon amoureux, mes enfants, les siens…
Et les copines et les amis!
Je vous ai agrémenté ce billet de photos aléatoires (comme mes pensées finalement) prises au musée des beaux-arts de Montréal… des détails de certaines œuvres… Parce que parfois ça fait du bien de s’arrêter pour respirer et de s’attarder à de petits détails sur de grands œuvres!
N’est-ce pas de ça que la vie est faite au fond?

08 avril 2013

À la manière de...

Le défi photo auquel je participe m'amène pour les 12 prochaines semaines (6 photos) vers le thème : "à la manière de..."
Il faut se laisser inspirer par une chanson, un film, un roman, un artiste peintre ou un photographe.
...
Pour cette première photo j'ai tellement regardé des images de photographes! De mode, de nature morte, des photographe de "l'ancien temps", des contemporains. Des artistes, des amateurs, des professionnels... Souvent tous passionnés!
Quand je suis tombé sur cette photo du photographe Andy Julia, je me suis dis que je pouvais essayer cet esthétique avec ma fille.
Cette généreuse devant un appareil, cette jeune femme qui n'a pas peur d'aucun clic et de faire des poses encore et encore!
Elle n'a pas peur du ridicule et ose des choses que moi je n'oserais jamais.
(pas pour rien que c'est moi qui prend les photos!)
...
Aidée de mon amoureux qui sait manier bien mieux que moi notre studio photo "maison"... Quelques projecteurs de flash, des parapluie et un fond passé de mode, mais avec du tissus blanc... On n'y voit que du feu!
Séance de maquillage avec ma belle Lo.
Fou rire et échanges très drôles!
Un moment qui m'a fait du bien!!
Chéri en bas qui préparait en nous attendant avec sa patience légendaire...
Et quand nous avons été fin prêtes...
Voici ce que ça a donné.
Je suis fière du résultat et du bon travail d'équipe...
Voilà...
J'étais toute énervée de vous présenter cette photo, qui est ma première du genre.
...
J'espère que votre lundi s'est bien passé!

05 avril 2013

aux oiseaux je suis!


« Quand deux oiseaux se battront sous te fenêtre et que leurs cris aigus te sortiront du lit… Ne cherche ni le bien ni le mal qui les agitent ainsi! Regarde dans la rue… Le printemps est venu et si tu as aimé tu t’attarderas… Ce matin-là. »
                                                                                         Félix Leclerc
...
Les oiseaux le savent eux que c’est le printemps. Pas vu mes premiers crocus encore, mais leurs chants qui me réveille avant la sonnerie du réveil ça je les entends! Et ça me ravit!
« On s’en va du bon bord » dit ma mère tous les printemps.
Le « bon bord » c’est de prendre le premier café au soleil sur le balcon, c’est de pouvoir rester tard dehors en sirotant petit thé à la menthe ou encore un petit blanc bien frais, quand ce n’est pas un mojito bien froid!
Le « bon bord » c’est aussi le hamac entre les deux thuyas, c’est les légumes frais de saison (qui sentent bon la terre et le « cueilli tout près de chez vous »), c’est aussi mettre du vernis sur mes ongles d’orteils, c’est les 5 à 7 sur les terrasses, c’est la lecture sur l’herbe sous les saules pleureurs au parc régional.
C’est tout ça et bien plus encore.
C’est les fleurs qui sentent bon, c’est l’odeur du BBQ qui cuit soit une bonne bavette ou encore des aubergines qui en seront attendries.
Oui.
On s’en va du « bon bord ». Moi aussi je le dis!

02 avril 2013

visite dans mes pensées qui font du coq à l'âne...


Incapable de regarder de côté, derrière et très peu devant. J’ai la vision sélective par les temps qui courent.
Je n’arrive pas à me visualiser loin devant! J’ai peine à me souvenir de ma vie d’avant.
Je suis tout plein dans l’instant présent.
Je sais.

C’est la nouvelle mode, le concept du jour, vivre en pleine conscience et dans l’instant présent.
Mais c’est un sentiment étrange, moi qui ai toujours réussi à voir loin, à visualiser des rêves, des envies.
J’ose croire que c’est parce que je suis une femme comblée et n’ayant aucun besoin urgent à pourvoir!
On me demande souvent comment je fais pour m’investir autant dans la vie des enfants de mon chum. Pas facile tous les jours et parfois même un peu pénible de recommencer des discussions terminées avec ses propres enfants. Mais mon concept de famille étant très large, pour moi il en va de soi.
Je n’ai pas été éduqué par ma mère, j’ai fait plusieurs familles d’accueil avant de trouver « ma famille » à 14 ans. Pour moi une famille c’est un ensemble de personnes qui prennent soin les uns des autres. Pour moi un parent, c’est quelqu’un qui t’achète tes vêtements, prend soin de te nourrir et veille à ce que tu sois en sécurité et que tu ne fasses pas trop de niaiseries. En ayant débuté cette histoire d’amour, je savais que j’aurais à vivre avec ses enfants, je me suis lancé dans cette histoire, comme on se lance dans l’ivresse, sans trop penser aux lendemains! Et bien sûr que parfois je me demande ce que je fais dans cette galère, mais l’instant d’après il arrive souvent quelque chose qui me rappelle à quel point j’ai été chanceuse et tout ce que je peux apporter à ses filles. Alors voilà comment je fais! Je ne me pose pas de questions… M’enfin pas trop! (et je ventile en essayant de rire des côtés moins lumineux de cette vie de tribu!)
J’ai beaucoup trop de livres ouverts à côté de mon lit. Je n’arrive pas à trouver la concentration pour les lire ou les terminer… Ce n’est pourtant pas qu’ils ne sont pas intéressant… Au contraire. La liste?
  1. -    Le journal créatif
  2. -    L’embellie
  3. -    Younger next year
  4. -    Nouveau Projet (revue dense et intelligente)
  5. -    Urbania (revue que j’adore!)
  6. -    Châtelaine (j’aime ça aussi!!)

Je suis une « déficitaire de l’attention » au niveau de la lecture. Il est très rare que je ne lise qu’un seul livre à la fois, sauf dans les derniers chapitres, lorsque la fin devient trop attirante pour la partager avec d’autres histoires, d’autres personnages.
Ces temps-ci je boude mon plaisir de la lecture, au profit de la farniente et l’étourdissement devant le net… J’en ressors souvent trop fatiguée pour lire… Un genre de sabotage d’intelligence??
Je m’ennuie de ma fille. Je ne la vois pas souvent ces temps-ci. J’ai peur que ce soit parce qu’elle ne va pas bien, qu’elle soit retournée dans ses anciennes habitudes. J’espère de tout mon cœur que c’est l’école et le plaisir qui la tiennent loin de moi. Je trouve difficile de devoir étirer mes bras si loin pour pouvoir lui signifier que je l’aime… Difficile d’aimer de loin. Je me sens assoiffée de passer du temps avec elle. Je ne désespère pas. Un jour, un jour on se verra plus!

Je lis plusieurs blogues à toutes les semaines, je découvre des univers complètement différents du mien et d’autres qui ressemblent vraiment beaucoup à ma vie. Je suis touchée par les histoires et les confidences. Je m’inquiète de la santé de quelques-unes, je m’ennuie des mots de certaines autres. Je me gave de beauté chez d’autres, qui ont un talent à revendre pour la photo, dont la belle Spiruline, que je vous invite à visiter, si vous aimer les blogues photographiques.
Bon.
Prenez soin de vous.
À bientôt!